Aaaah... Quel plaisir que de rentrer chez soi ! Une semaine à peine, mais si riche en surprises, aussi bonnes que mauvaises, que je ne peux retenir ce soupir de soulagement. D'ailleurs, je réalise à présent que tenter de résumer cette semaine si mouvementée relève de l'impossible. Si si, vraiment, j'ai même bien failli ne pas pouvoir rentrer, vous savez ! Mais laissons tout cela de côté et passons à ce qui nous intéresse puisque ceci est un blog dédié à la cuisine. Permettez-moi, cependant, de partager avec vous quelques photos des principaux sites que j'ai visités.

Incontestablement, Istanbul est une ville magnifique, dont une multitude de monuments splendides nous évoquent l'histoire. Elle traduit une immense richesse culturelle, digne de son ancien statut de capitale de l'empire ottoman et influencée consécutivement par les empires grec, latin et byzantin. Qu'il s'agisse de l'ancienne basilique Sainte Sophie, de la mosquée bleue de Soliman le Magnifique, de l'église Saint-Sauveur de Chora, du Palais de Topkapi, de la Citerne basilique, du musée archéologique ou de la simple vue du Bosphore, le passé glorieux de la ville se rappelle sans cesse à ses habitants et aux voyageurs.

Basilique Sainte Sophie

Citerne basilique

Mosquée de Sultan Ahmed ou Mosquée bleue

Mosaïque de l'église Saint-Sauveur

Bosphore et ses rives

Fidèle à ma promesse, je passe maintenant du côté gastronomique.

Il m'a été difficile de goûter à tout quand nos repas étaient inclus dans le prix du voyage et orchestrés par le guide (un horrible personnage !). J'ai néanmoins fait de mon mieux et voici ce qu'il en ressort.

Notre guide au travail

Auparavant, cuisine turque rimait pour moi avec "kebap", ignorance sacrilège que je regrette amèrement aujourd'hui. On ne saurait en effet la réduire à si peu après un voyage à Istanbul. Je me suis rapidement rendue compte de cela. C'est à dire dès le premier jour, une fois entrée dans le célèbre marché aux épices. Miel, pâtisseries, confiseries, épices, bien sûr, on y trouve absolument tous les types d'aliments. Les parfums les plus exotiques se mélangent dans ce bâtiment ancien à coupoles, jadis terminus de la route aux épices, où les acheteurs tentent de se frayer un chemin, tandis que les vendeurs se disputent leur attention et les invitent à goûter leurs marchandises. J'ai adoré !

Peut-être aurez vous été interpellés par la bannière "BIRLIK RAHMETTIR", attachée entre deux des six minarets de la mosquée bleue. Effectivement, le jeûne du ramadan occupait toujours la communauté musulmane à notre arrivée. Loin de nous déplaire, le ramadan nous a au contraire permis de participer aux festivités qui s'organisent à la tombée du jour. Ainsi, place des obélisques s'installait chaque soir une grande foire, au milieu de laquelle nous avons flâné de longues heures durant. Dürüm, châtaignes braisées, maïs grillé, salons de thé improvisés, kebap, sis kebap, meze, köfte (boulettes de viandes), börek (plats à base de pâte feuilletée), baklava et compagnie, jus de grenade, boza (boisson épaisse et fermentée à base de millet qu'on déguste avec une pincée de cannelle et une poignée de pois-chiches grillés), raki (anisette turque, infecte) et ayran (yaourt battu avec de l'eau et une pincée de sel), autant de mets ouverts à la dégustation !

Sucette turque : chaque compartiment correspond à un goût différent (banane, fraise, pomme, ...). Grâce à des piques aux manches en bois, on enroule chacune de ces "substances" sucrées et gluantes autour d'un bâtonnet. Elles vont ensuite durcir et on obtient une jolie sucette.

Dürüms en préparation

Autre avantage de la Turquie, sa diversité culturelle. Certes, la communauté musulmane s'y trouve majoritaire, mais il faut garder à l'esprit qu'Istanbul présente plus de 70 groupes ethniques avec une cinquantaine de langues, neuf alphabets, et une cinquantaine de religions et de sectes. Ce n'est donc pas toute la ville qui jeûne pendant un mois et les marchands ambulants continuent à vendre pide (pain plat) et simit (anneau aux graines de sésame) à tous les coins de rue. J'aurais bien du mal à compter le nombre de petites pièces qui furent dépensées en pains de ce genre !


La cuisine turque, donc, est très diversifiée. En entrée, les Turcs aiment servir un potage ou, plus intéressant, un meze. Comme les tapas espagnols, les meze sont des plats servis en petite quantité en guise de hors-d'oeuvre. Un meze typique comprend du maquereau séché et mariné, du cacik (lamelles de concombre dans une sauce épaisse au yogourt et à l'ail), des assiettes de légumes froids cuits ou frits à l'huile d'olive, des petits pâtés frits croustillants, des beignets de moules et des calamars en sauce, une salade de tomate et concombre ou de pommes de terre et du tarama. Sans oublier les feuilles de vignes farcies ! Avec le dessert, le meze est ce que je préfère dans un repas turc. Le plat, lui, sera généralement basé sur le riz (pilaf) et les légumes. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, la cuisine turque fait plutôt passer la viande au rang de garniture, privilégiant la place des légumes dans l'assiette (aubergines, beaucoup, poivrons, courgettes, haricots...). Bien sûr, les kebaps forment à eux seuls une grande famille dans la cuisine turque, et des innombrables kebapci émanent une délicieuse odeur de viande grillée, mais je n'en ai mangé qu'en qualité de "snack" car on ne nous en a jamais servi ! Quant au dessert, je vous invite simplement à jeter un petit coup d'oeil aux images qui suivent...

Ces petites traînées de miel et de sirop sur les côtés ne vous font-elles pas saliver? Vous ne me croiriez pas si je vous disais combien de ces petites choses j'ai avalé... De quoi faire une belle overdose de sucre ! (Et de quoi se mettre sérieusement à la diète par la suite...)

Baklava classique et au chocolat

Et je ne vous parlerai pas de la foule de biscuits, loukoums (une des plus vieilles recette de confiserie au monde !), fruits secs, dattes, etc qui ont vu disparaître mon argent de poche...

Loukoums à la rose

Enfin, après un séjour en Turquie, il ne serait pas convenable d'oublier le fameux café turc. Bien que je ne boive pas de café, j'ai eu beaucoup de plaisir à m'asseoir dans les "kahve" turcs où je sirotais un thé à la pomme dans une ambiance incomparable. J'ai d'ailleurs appris que le café turc se boit sucré (serkerli), doux (orta seker) ou sans sucre (sade) et qu'il vaut mieux éviter d'en avaler le fond. Il est d'ailleurs bien plus drôle de retourner la tasse et de lire l'avenir dans les traces noires qui apparaissent :p

Au café Pierre Loti : On dit qu'il aimait s'attarder dans ce café lors de son séjour à Istanbul. S'il y avait de jeunes garçons impubères dansant nus devant lui, j'y crois.


Un petit message écrit en vitesse pour vous prévenir que je m'envole tout à l'heure pour Istanbul. En bonne bloggeuse, je m'efforcerai de goûter à toutes les spécialités locales afin de revenir avec un compte rendu en bonne et due forme !

Sur ce, bonne semaine à tous !


First participating to SHF ever ! I've been wanting to for months and never dared to. But I'm happy I did now, and with such an inspiring theme ! Really, the possibilities seemed endless, dark chocolate is just the most wonderful treat... Classic, yet always welcoming new twists and experiments.
Even better is the fact that this month's SHF is hosted by Lovescool, one of my most favorite blogs. Actually, I can't wait to see the outcome and what people will come up with ! This is going to be so interesting...

So, after much debating with myself, I finally decided to bake a "Chocolate and Amaretti Cheesecake". I'm sure this qualifies as "new and interesting to make". At least it was for me, as are all cheesecakes, which aren't that common in Europe (except in Germany where it's called "Käsekuchen", but these just aren't the same).

All in all, I must say I'm fairly happy with how this one ended up. It's a very dense cheesecake, the chocolate taste impossible to miss. There's a crunchy and nutty feeling to it, due to the amarettis, that I simply love. On the other side, it has a slightly sour (I'm not sure that's the word) aftertaste that needs some getting used to. I suppose that the cream cheese I used, combined with the bitterness of dark chocolate are to blame for this one. I can't say it's unpleasant, just a little upsetting when you first taste it.

I'm sorry I didn't get the chance to take a pic of it once it was cut. Yet, I can assure you that it looked just as good as the outside !

Amaretti chocolate cheesecake


  • 60 g butter, melted
  • 100 g amaretti biscuits, crushed

Chocolate Filling

  • 200 g good quality dark chocolate
  • 400 g cream cheese
  • 2 medium eggs
  • 60 g caster sugar
  • 200 ml double cream
  • 50 ml Amaretto liqueur (optional)

To Finish

  • 6 amaretti biscuits, broken
  • 40 g plain dark chocolate, melted

(one 21 cm springform tin, greased)

Serves 12

To make the crust, mix the butter and amaretti crumbs then press on to the base of the prepared tin in an even layer. Chill while making the filling.

To make the filling, chop the chocolate and melt it gently in a heat proof bowl set over a pan of steaming water. Remove from the heat, stir until smooth, then let cool.

Put the cream cheese, eggs and sugar into the bowl of a food processor and process until thoroughly combined. Add the cream and process and until just mixek. With the machine running add the melted chocolate and Amaretto, if using, through the feed tube, and process until smooth.

Spoon the filling into the prepared tin and smooth the surface. Bake in a preheated oven at 170°C (327°F) Gas 3 for 40 minutes until firm. Let cool in the oven with the door ajar. When completely cold, chill overnight.

Unclip the tin and remove the cheesecake. Decorate the top with broken amaretti biscuits. Drizzle with melted chocolate, using either a greaseproof paper icing bag with the end snipped off, or a fork dipped in the chocolate.

Store the cheesecake in a covered container in the fridge, then remove 30 minutes before serving. Eat within 5 days or freeze for up to one month.

Notes : As an afterthought, I'm sorry I can't give credit for this recipe to its rightful owner. I know I copied it out of a recipe book based on chocolate, but I can't remember the title...

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Ma première participation à Sugar High Friday ! Cela faisait déjà quelques mois que j'hésitais à me lancer et cette fois-ci je ne pouvais vraiment plus rater l'évènement. En effet, le thème choisi pour célébrer le premier anniversaire de SHF est le chocolat noir. Classique, mais si inspirant ! Je n'ai qu'une hâte, celle de voir ce qu'auront concocté les autres participants.

Donc, après mûre réflexion, il m'a semblé qu'un "Cheesecake au chocolat et aux amarettis" se prêterait plutôt bien à l'occasion. Le résultat me paraît d'ailleurs assez satisfaisant. Il s'agit d'un gâteau très dense, avec un goût de chocolat fort prononcé. Il a un côté craquant, au goût de noisette tout à fait irrésistible qui, par contre, est accompagné d'un ton un peu aigre (faute d'un autre mot). Ce dernier, probablement dû à la combinaison du chocolat et du fromage pour lesquels j'ai opté, n'est heureusement pas du tout déplaisant, simplement déstabilisant au premier abord.

Enfin, je n'ai pas eu la chance de le photographier une fois coupé, mais je vous assure qu'il a l'air aussi bon que vu de l'extérieur !

Amaretti chocolate cheesecake

  • 60 g de beurre
  • 100 g d'amaretti, écrasés
  • 200 g de chocolat noir
  • 400 g de fromage crémeux de type Philadelphia, ricotta ou St Moret
  • 2 oeufs de taille M
  • 60 g de sucre glace
  • 200 ml de crème fraîche
  • 50 ml d'Amaretto (optionnel)

Pour terminer

  • 6 amaretti, brisés
  • 40 g de chocolat noir, fondu

+ un moule amovible de 21 cm de diamètre

Pour réaliser la croûte, mélanger le beurre et les miettes d'amaretti puis les presser sur la base du moule graissé, de façon à obtenir une surface plane. Réfrigérer.

Hacher ensuite le chocolat et faire fondre doucement au bain-marie. Mélanger afin qu'il soit bien lisse. Laisser refroidir.

Dans un saladier ou dans le mixer, combiner le fromage, les oeufs et le sucre et mixer jusqu'à obtenir un mélange homogène. Ajouter la crème et mixer à nouveau jusqu'à ce qu'elle se soit intégrée au reste de l'appareil, pas plus longtemps. En continuant à mélanger ajouter le chocolat fondu et l'amaretto, si désiré, et mixer une fois de plus.

Remplir le moule de ce mélange à l'aide d'une cuillère et lisser la surface. Cuire dans un four préchauffé à 170°C Gas 3 pendant 40 minutes jusqu'à ce que le gâteau soit ferme. Laisser refroidir dans le four, la porte entrouverte.

Une fois tout à fait refroidi, réfrigérer le cheesecake pour la nuit.

Démouler. Décorer le dessus avec les amaretti cassés et le chocolat fondu en utilisant soit une poche à glacer, soit une fourchette trempée dans le chocolat.

Laisser dans le réfrigérateur et sortir 30 min avant de servir. Ce cheesecake peut se conserver 5 jours ou jusqu'à un mois au congélateur.


Chez nous, la saison des châtaignes est toujours attendue avec impatience. A l'école où mes frères et moi allons, un grand nombre de châtaigniers se dressent le long de l'allée d'entrée et couvrent le sol de petites boules vertes et piquantes.
Depuis déjà de nombreuses années, mes frères s'empressent de les ramasser au moindre moment de libre et en rapportent des sacs entiers.

La maison est donc littéralement envahie de châtaignes au point qu'après quelques semaines de ce régime nous ne savons plus les voir !

Heureusement, à présent il ne nous reste plus qu'un pot, que j'ai même un peu entamé grâce à ces muffins.

Des muffins simples, en somme, sympas pour un petit quatre-heure automnal et dont voici la recette.

Muffins aux marrons grillés ( recette extraite de "Lieblings-Muffins" de Kristina Kempe)

Préparation : 20 min

Cuisson : 20 +25 min

  • 400 g de marrons
  • 40 g de sucre en poudre
  • 200 g de farine
  • 2 cuil. à café bombées de Baking Powder
  • 100 g de sucre
  • 200 g de crème fraîche (j'ai employé de la light)
  • 80 g de beurre fondu
  • 60 ml de jus d'orange
  • 1 pincée de sel
  • 2 oeufs
  1. Préchauffer le four à 220 °C. Inciser les marrons (en forme de croix). Les faire griller au four 15 à 20 min, jusqu'à ce que la peau se décolle. Les refroidir brièvement.
  2. Réduire la température du four à 180°C. Graisser les moules ou y mettre des petits ronds à muffins en papier.
  3. Libérer les marrons des peaux externes et internes et hacher grossièrement. Les mettre dans une poêle avec le sucre en poudre. Les poêler à t° moyenne pendent plus ou moins 2 minutes, jusqu'à ce que le sucre caramélise.
  4. Mélanger farine et baking powder. Combiner le sucre avec la crème fraîche, le beurre, le jus d'orange et le sel. Incorporer les oeufs. Ajouter le mélange sec et les marrons au mélange liquide.
  5. Remplir les moules à muffins de la pâte. Faire cuire (milieu) 20-25 min au four. Laisser refroidir 5 min dans le moule, les sortir et mettre à refroidir complètement sur une grille.

48 h de pain


51 h. Voici le temps qu'il m'a fallu pour obtenir ces deux monstres. Incroyable, non? Incroyable, à mes yeux, en tout cas, puisque je n'avais pas la moindre idée, dans mon immense ignorance, qu'une simple miche de pain puisse nécessiter tant de temps. Une chose est sûre, je ne verrai plus jamais les pains au levain du même oeil !

A vrai dire, je ne sais pas ce qui m'est passé par la tête lorsque j'ai décidé de me lancer dans la confection de ces deux pains. Les statistiques de ratages, tenant d'une part aux trois étapes nécessaires, aussi périlleuses l'une que l'autre, et d'autre part à ma nature désespérément tête en l'air, menaçaient, impitoyables, planant au-dessus de moi en mauvais augures.

Et pourtant, après avoir peiné deux jours durant, paniquée à l'idée que le levain ne gonfle trop ou pas assez, que le pétrissage soit trop long, bref, que l'une ou l'autre étape ne dévie, je pense avoir passé mon baptême du pain au levain avec succès. Bien sûr, il reste encore du travail au niveau du modelage, je vous l'accorde, mais chaque chose en son temps !

Les pains, donc, se révélèrent assez réussis. Rien de transcendant, juste un bon pain. La croûte craquante et la mie plutôt aérée. Un pain à conseiller, en fin de compte, si vous avez du temps à perdre.


Pain au Levain

Pour 2 pièces

Première étape

  • 125 g de farine boulangère
  • 2 cuil. à café de levure de boulanger fraîche

Deuxième étape

  • 125 g de farine boulangère

Troisième étape

  • 370 g de farine boulangère
  • 1 cuil. à café de sel
  • 2 cuil. à café de levure de boulanger fraîche
  1. Première étape : Tamiser la farine dans un saladier et creuser un puits. Dissoudre la levure dans 250 ml d'eau tiède, verser dans le puits et incorporer pour obtenir une pâte lisse et épaisse. Couvrir de film alimentaire ou d'un linge humide et laisser 24 heures à température ambiante : le mélange va fermenter et faire des bulles.
  2. Deuxième étape : Incorporer la préparation à base de levure à la farine, ajouter 125 ml d'eau tiède et fouetter jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Couvrir de film alimentaire et laisser reposer 24 h.
  3. Troisième étape : Tamiser la farine et le sel dans un grand saladier, creuser un puits au centre. Dissoudre la levure dans 80 ml d'eau tiède, verser dans le puits avec le mélange de l'étape précédente. Incorporer peu à peu le tout. Transférer sur un plan légèrement fariné et pétrir 10 min : la pâte doit être souple et élastique. Ajouter de la farine si nécessaire.
  4. Mettre la pâte dans un saladier légèrement huilé, couvrir de film alimentaire ou d'un linge humide et laisser lever 1 heure dans un endroit tempéré : elle doit doubler de volume. Graisser légèrement deux plaques à pâtisseries et les saupoudrer de farine. Abaisser la pâte et la transférer sur le plan de travail. La pétrir une minute pour qu'elle soit lisse. La diviser en deux et mouler chaque pâton en un disque de 20 cm. Avec un couteau bien aiguisé, faire quelques entailles de 1 cm de profondeur en diagonale sur le dessus.
  5. Mettre les pains sur les plaques et couvrir de film alimentaire ou d'un linge humide. Laisser lever 45 min dans un endroit tempéré : la pâte doit doubler de volume. Préchauffer le four à 190°C. Faire cuire 35 à 40 min, en intervertissant les pains en cours de cuisson. Les pains sont cuits lorsqu'ils sont bien dorés et qu'ils sonnent creux. Mettre à refroidir sur une grille avant de couper.


Voici ma perte. Un de ces gâteaux dont je ne parviens pas à rester éloignée, malgré d'immenses efforts de volonté. Chocolat, amandes, noix de pécan et café s'y accordent parfaitement. Bien sûr, si vous avez une aversion particulière envers le café, vous ne l'apprécierez probablement pas autant que moi. Mais si au contraire quelques cuillerées de café en poudre ne vous rebute pas, vous allez l'adorer, c'est certain !

Je n'ai qu'un regret, celui de ne pas avoir participé à l'avant dernier Sugar High Friday, A handful (or two) of coffee beans, accueilli par Lovesicily. Si comme moi, vous bafouillez un peu l'anglais (ou, encore mieux, si vous le parlez couramment), et que vous ne connaissez pas encore SHF, il vous faut impérativement y jeter un coup d'oeil. Cela en vaut la peine !



Mokas aux noix de pécan

Préparation : 30 minutes le 10 minutes de réfrigération
Cuisson : 30 minutes
Pour 20 pièces

  • 170 g d'amandes mondées *
  • 120 g de noix de pécan entières
  • 2 cuil. à soupe de farine
  • 180 g de sucre en poudre
  • 7 blancs d'oeufs

Crème au café

  • 190 g de beurre, coupé en dés et ramolli
  • 150 g de chocolat noir, fondu
  • 3 cuil. à café de café instantané en poudre
  1. Préchauffer le four à 180°C. Graisser légèrement un moule à manqué de 22 cm de côté et le tapisser de papier sulfurisé, en laissant le papier déborder sur deux côtés opposés pour pouvoir soulever facilement le gâteau.
  2. Faire grille les amandes et les noix de pécan sur une plaque 5 à 10 minutes. Laisser tiédir. Les réduire en poudre au hachoir électrique et les mettre dans un saladier. Ajouter la farine et 125 g de sucre. Monter les blancs en neige ferme dans un autre saladier. Ajouter peu à peu aux blancs le reste de sucre et mélanger jusqu'à dissolution : la préparation doit être consistante et brillante. Incorporer le mélange amandes-farine en trois fois à la cuillère métallique. Remplir le moule et lisser la surface de la pâte. Faire cuire 20 minutes : le gâteau doit être élastique. Le laisser tiédir 5 min dans le moule avant de le soulever avec le papier et de le mettre à refroidir sur une grille.
  3. Pour préparer la crème au café, fouetter le beurre dans un bol au batteur électrique. Ajouter peu à peu le chocolat fondu. Délayer le café instantané dans 2 cuillères à café d'eau et l'incorporer au mélange. Réfrigérer 5 à 10 min.
  4. Couper le gâteau en deux abaisses au couteau-scie. Enlever délicatement la moitié supérieure et napper la base de crème au café. Replacer le dessus et le couvrir du reste de crème. Faire aller et venir la palette métallique sur la crème pour y imprimer des lignes, ou passer dessus le dos d'une fourchette. Réfrigérer. Recouper les bords et diviser le gâteau en carrés ou rectangles. Servir les mokas à température ambiante ou frais, soit saupoudrés de cacao en poudre, soit décorés de grains de café nature ou enrobés de chocolat fondu. On peut les conserver jusqu'à 5 jours au réfrigérateur !

* N'ayant pas d'amandes mondées sous la main, j'ai utilisé des amandes déjà en poudre.

Comme promis, voici les recettes des plats au potiron que j'ai expérimentées au cours de la semaine précédente.


Potage au potiron


Pour 6 à 8 personnes

1/3 de potiron
3 échalotes
1 ou 2 tomates
1 tranche de pain
1 dl. de crème fraîche
25 gr. de beurre
2 gousses d'ail
1.5 litre de bouillon (ou 1.5 litre d'eau et 2 cubes de bouillon de volaille)

Couper le potiron en cubes après l'avoir pelé et épépiné. Peler et épépiner les tomates. Couper les échalotes en lamelles et les faire rissoler dans le beurre sans trop prendre couleur. Ajouter le bouillon (ou l'eau et les cubes), le potiron coupé, la tranche de pain, les tomates coupées et les gousses d'ail. Laisser cuire doucement 30 minutes.
Mixer, passer au tamis fin et ajouter la crème.

Au moment de servir, jeter une poignée de persil haché dans la soupière. Accompagner de croutons.


Scones au potiron

Préparation : 15 minutes + refroidissement du potiron
Cuisson : 30 minutes
Pour 12 pièces

250 g de potiron, coupé en dés
250 g de farine avec levure incorporée
1 cuil. à café de levure chimique
1 pincée de noix de muscade râpée
30 g de beurre froid, coupé en dés
2 cuil. à soupe de cassonade
125 ml de lait*
Lait, pour dorer

1.Faire cuire le potiron 12 minutes à la vapeur, jusqu'à ce qu'il soit tendre, puis l'égoutter et le réduire en purée. Laisser tiéder. Préchauffer le four à 220°C. Graisser légèrement la plaque à pâtisserie ou la tapisser de papier sulfurisé.

2.Tamiser la farine, la levure et 1 pincée de sel au-dessus du saladier, ajouter la noix de muscade et le beurre. Incorporer celui-ci du bout des doigts, puis mélanger la cassonade et creuser un puits.

3.Incorporer le lait au potiron, verser dans le puits et mélanger à la spatule d'un mouvement coupant jusqu'à ce que la pâte s'agglomère. Les mains farinées, rassembler la pâte et la déposer sur un plan fariné. Ne pas la pétrir, sinon les scones seraient durs.

4.Etendre une abaisse de 2 cm d'épaisseur et la découper avec un emporte-pièce fariné de 5 cm de diamètre. Rassembler les restes et, sans retravailler la pâte, former de nouveaux ronds. Disposer les scones sur la plaque et badigeonner le dessus de lait. Faire cuire 12 à 15 minutes, jusqu'à ce que les gâteaux soient gonflés et dorés. Servir chauds.

*Je suppose que cela dépend de la teneur en eau du potiron mais avec cette quantité de lait ma pâte était extrêmement collante, presque impossible à manipuler.


Biscuits au potiron

La recette originale provient des Iced Pumpkin Cookies de Gina, sur Allrecipes. Je l'ai légèrement modifiée en fonction de la quantité d'ingrédients que j'avais sous la main, malheureusement je ne sais plus exactement dans quelle mesure... Voici donc la traduction de la recette de Gina :

Pour 36 biscuits

300 g farine
1 cuiller à café de baking powder
1 càc de bicarbonate de soude
2 càc de cannelle en poudre
1/2 càc de noix de muscade moulue
1/2 càc de clous de girofles moulus
1/2 càc de sel
110 g de beurre ramolli
300 g de sucre
245 g (+ ou -) de purée de potiron
1 oeuf
1 càc d'extrait de vanille

1. Préchauffer le four sur 180°C. Combiner farine, baking powder, bicarbonate de soude, cannelle, noix de muscade, clous de girofles et sel; reserver.

2. Dans un saladier de taille moyenne, blanchir le beurre et le sucre (au batteur électrique). Ajouter le potiron, l'oeuf, et la cuiller de vanille et fouetter jusqu'à obtenir une consistance crémeuse.

3. Ajouter les ingrédients secs à la préparation précédente et bien incorporer.

4. Faire des tas sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, en s'aidant de deux cuillères. Applatissez-les un peu, si vous le désirez.

5. Cuire pendant 15 à 20 minutes. Laisser refroider et mettre sur une grille/glacer à l'aide d'une fourchette.

Pour le glacage (optionnel) : Combiner du sucre glace, du lait,1 càc de beurre fondu et 1 càc de vanille. Ajouter du lait selon votre goût, pour obtenir la consistence désirée.
(Je suis désolée pour le manque de précision...)


Tarte au potiron (recette extraite du Grand Livre des Desserts)

Préparation : 20 min + 20 min de réfrigération
Cuisson : 1h10
Pour 8 personnes

Garniture

  • 500 gr de potiron
  • 2 oeufs, légèrement battus
  • 140 g de cassonade
  • 80 ml de crème fleurette
  • 1 cuil. à soupe de xérès (je n'en ai pas mis)
  • 1 cuil. à café de cannelle en poudre
  • 1/2 cuil. à café de noix de muscade en poudre
  • 1/2 cuil. à café de gingembre en poudre

Pâte

  • 150 g de farine
  • 100 g de beurre
  • 2 cuil. à café de sucre en poudre
  • 70 ml d'eau glacée
  • 1 jaune d'oeuf, légèrement battu, pour dorer
  • 1 cuil à café de lait, pour dorer
  1. Graisser légèrement un moule à tarte de 24 cm de diamètre. Couper le potiron en morceaux et le cuire 10 min à la vapeur ou à l'eau, jusqu'à ce qu'il soit tendre. Bien égoutter, puis réduire en purée et laiser refroidir.
  2. Pour la pâte, tamiser la farine dans un grand saladier et incorporer le beurre du bout des doigts, jusqu'à ce que le mélange devienne grumeleux. Creuser un puit au centre et ajouter presque toute l'eau. Malaxer délicatement (ajouter l'eau restante si nécessaire).
  3. Rassembler la préparation en boule et l'étaler entre deux feuilles de papier sulfurisé. Foncer le moule et découper l'excédent de pâte. Rassembler les découpes et étaler sur 2 mm d'épaisseur. Avec un couteau bien aiguisé, découper deux feuilles de tailles différentes et marquer les nervures avec la lame. Réfrigérer la pâte et les feuilles environ 20 minutes.
  4. Préchauffer le four à 180°C. Disposer une feuille de papier sulfurisé sur le fond de pâte, la couvrir de noyaux de cuisson. Faire cuire 10 min, puis retirer le papier avec le lest. Remettre au four 10 min : la pâte doit être légèrement dorée. Placer une feuille de papier sulfurisé sur une plaque à pâtisserie et y mettre les deux feuilles. Les dorer avec le jaune d'oeuf et le lait mélangés, puis les faire cuire 10 min. Laisser refroidir.
  5. Pour la garniture, fouetter les oeufs et la cassonade dans un grand saladier. Ajouter la préparation au potiron refroidie, la crème, le xérès, la cannelle, la noix de muscade et le gingembre. Remuer pour bien incorporer le tout. Répartir la garniture sur le fond de la tarte, lisser la surface avec le dos d'une cuillère et faire cuire 40 min. Si les bords brunissent trop à la cuisson, le couvrir de papier aluminium. Laisser refroidir et disposer les deux feuilles sur la tarte pour décorer.

La tarte au potiron peut être accompagnée de glace ou de crème fouettée.





Impossible de les manquer, les potirons trônent depuis le début de l'automne sur les étals. Enormes, d'un bel orange vif, et déclinables à toutes les sauces comment leur résister? Personnellement, j'en ai été incapable. Voici donc une semaine que j'expérimente avec un magnifique potiron muscat. Des efforts pas toujours concluant comme vous allez le voir mais qui ne demandent qu'à être renouvelés !

Tout d'abord, tradition oblige, il a bien fallu commencer par un potage. Ma mère et moi nous sommes donc partagé le travail, je me suis occupée de la découpe de ce cher potiron et de la préparation des autres ingrédients, tandis que ma maman se chargeait du reste. Travail d'équipe récompensé, puisque le potage était délicieux, digne de célébrer l'arrivée de l'automne.


Délicieux, certes, mais n'usant que du tiers du monstre que j'avais supplié ma mère d'acheter. Que faire avec le reste? Cette question à l'esprit, j'ai sorti mes livres de cuisine et ai décidé de donner leur chance aux recettes suivantes : scones au potiron, biscuits au potiron, tarte au potiron et pain au potiron. Eh oui ! Tout ça avec un seul spécimen...

Commençons par les scones au potiron. Je ne sais pas si ma malchance a à nouveau frappé ou s'il s'agit de la recette, en tout cas j'ai eu beau m'acharner, des scones jamais ne sont sortis de mon four :( Pour ma défense, je souhaite tout de même ajouter que je ne possède pas d'emporte-pièce et que de simples verres font de piètres substituts. Voici ce que j'ai malgré tout obtenu :


Pas très jolis, n'est-ce pas? Mais pas désespéré ! Ces horribles petits pains étaient en effet excellents, avec une texture et une couleur orange très intéressantes. Je les laisse donc en des mains plus expérimentées que les miennes, en espérant que vous tenterez la recette (à suivre dans un prochain poste) !

Passons à présent aux biscuits. Là, ce fut une vraie réussite ! Aussi photogéniques que bons, ces biscuits vont probablement devenir un classique. Pour être honnête, on ne sent pas vraiment le goût du potiron mais plutôt le délicieux mélange d'épices qu'ils contiennent (et ce malgré 250 gr de purée de potiron).

J'ai tiré la recette du site américain Allrecipes et l'ai quelque peu adaptée, omettant par exemple le glaçage. Moelleux et légèrement croustillants sur les bords lorsqu'ils sortent du four, ces biscuits tiennent quelques jours dans une boîte hermétique mais mieux vaut les déguster aussi vite que possible !

En ce qui concerne le pain au potiron, les avis sont plutôt mitigés. Une chose est sûre, je n'ai pas mis assez de sel et il manquait cruellement de goût. Pas mauvais, d'aspect plutôt sympa, je n'en referai pourtant pas.

(Si vous vous posez la question, j'ai utilisé les graines de mon potiron, d'où leur aspect peu ragoûtant)

Enfin, la tarte au potiron. Pour vous donner une idée, le commentaire de ma famille fut "C'est bon, mais n'en refais pas, s'il te plaît.". Je ne pensais pas avoir à dire ça un jour, mais j'ai trouvé la quantité d'épices contenue dans cette tarte un peu trop agressive. De plus, sa consistance se rapprochait un peu trop de celle d'un flan à mon goût. En revanche, une amie polonaise y a également goûté et autant nous manquions d'enthousiasme autant elle l'a adorée. Comme quoi, les goûts et les couleurs...


Recettes à suivre...

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