Alors, ça c'est du lourd ! Du très, très lourd ! Overdose de chocolat assurée, les amis. Certains me diront qu'après avoir mangé une de ces monstruosités, ils auraient aussi bien pu se les patcher sur les cuisses. Et, c'est vrai, mesdames, je ne vous le cacherai pas, la première bouchée ira tout droit s'installer dans la fesse droite, la deuxième dans la fesse gauche, la troisième va se planquer dans les hanches et la quatrième arrivée, ça y est, vous avez du papier-bulles à la place des cuisses, l'air en moins, la graisse en plus.
C'est vrai, d'accord. Mais Dieu que c'est bon ! Et pas la peine de se faire des illusions, ce n'est pas en terme de bouchées que vous compterez... Tout juste sortis du four, encore tremblotants, le chocolat dégoulinant entre les doigts, impossible d'y résister ! Arg, j'en bave encore...

Donc, attention, vous êtes prévenus ! Surtout en cette période, je préfère ne pas être prise pour responsable d'éventuelles crises de foie...



Dark Chocolate Dreams
Pour 10 à 12 cookies de 13 cm de diamètre environ

  • 450 g de pépites (callets) de chocolat, ou de chocolat coupé en morceaux
  • 55 g de beurre
  • 70 gr de farine
  • 3/4 de càc de cannelle en poudre
  • 1/2 càc de levure chimique
  • 1/4 càc de sel
  • 330 g de sucre (je conseille de diminuer cette quantité)
  • 3 oeufs
  • 1 càc de vanille
  • environ 330 g de pépites de chocolat blanc (ou de chocolat blanc coupé en petits, ou gros, morceaux)
  • environ 125 g de noix de pécan hachées
  1. Préchauffez le four à 180°c.
  2. Placez le chocolat dans un bol pouvant allant au micro-onde. Ajoutez le beurre. Faites fondre le tout au micro-onde, pas intervalles de 1 à 2 minutes à puissance maximale, en remuant à chaque fois. Laissez tiédir.
  3. Mélangez la farine, la cannelle, la levure chimique et le sel dans un bol; réservez.
  4. Battez le sucre, les oeufs et la vanille dans un saladier au mixer électrique, à puissance moyenne, jusqu'à obtenir une consistance assez épaisse et que le mélange pâlisse, environ 6 minutes.
  5. Diminuez la vitesse; incorporez le mélange au chocolat. Graduellement, incorporez la farine, pour obtenir un mélange homogène. Ajoutez les pépites de chocolat blanc et les noix de pécan.
  6. Selon la recette originale, déposez des tas d'1/3 (un peu plus de 100g) de cup sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en veillant à bien les espacer. Placez une feuille de papier sulfurisé par dessus et étalez la pâte du bout des doigts pour obtenir des cercles d'environ 10-11 cm de diamètre. Enlevez le papier et faîtes de même avec les autres tas.
  7. Enfournez pour 12 minutes, ou jusqu'à ce que les cookies soit tout juste fermes au toucher et que la surface commence à se craqueler. Ne pas les cuire plus longtemps ! Ils durcissent en refroidissant ! Laissez refroidir 2 min sur la plaque avant de les transférer sur une grille pour qu'ils refroidissent complètement (ou ruez-vous dessus maintenant!).
Bon, à la lecture de la recette vous vous serez rendu compte qu'il s'agit bien d'une vraie recette américaine. Une vraie de vraie. Pour de véritables cookies... Cookies censés faire 13 cm de diamètre... C'est à dire, GIGANTISSIMES cookies ! Alors si vous avez eu le réflexe de sortir une latte pour vous faire une idée, je conseille de les faire légèrement plus petits, en réduisant un peu le temps de cuisson. En gros, j'en ai obtenu une trentaine...



Allez, plats et entrées sont derrière moi, je peux enfin passer aux desserts et m'apprêter à clôturer cette période évasive ! Au fur et à mesure que les semaines avancent, les recettes et les photos s'accumulent et je me vois de moins en moins à même d'actualiser ce blog. De là une petite crise existentielle de "Speculoos"... Il y a quelques jours, j'ai bien failli vous annoncer mon envie de m'absenter pour une durée indéterminée ! Mais tout bien réfléchi, et une fois les pours et les contres bien pesés, je me suis souvenu des 200 personnes (merci à vous !), qui presque chaque jour viennent me visiter, moi, petit Spéculoos de rien du tout, avec mes recettes toutes bêtes, mes photos pas toujours attrayantes, et mon verbe pauvre. Non, non, je ne cherche pas les compliments. C'est juste qu'au fil de mes déambulations dans la blogosphère et de mes lectures, je ne peux jamais réprimer cette admiration qui revient à chaque nouveau message de Cléa, de Ninnie, de Mercotte, d'Alhya, de Céline, de Fabienne, de Sooishi, de Anne, et de vous toutes qui avez de si magnifiques blogs. Je sais qu'un blog, c'est beaucoup de temps, mais surtout, et je m'en suis maintenant rendu compte, un blog, c'est surtout de la créativité. Car si je vous parle de physique, de bio et de chimie dans quasiment chacun de mes posts, il faut y voir la raison fort simple que ma vie tourne littéralement autour de ces trois matières depuis que j'ai décidé de me lancer dans la médecine... Bien sûr il a bien fallu faire un choix et prendre une direction. Cela n'empêche que je ressens à présent cruellement le manque des langues, de la littérature, de la philo. Que ne donnerais-ja pas aujourd'hui pour écrire une dissertation sur le bonheur dans Les Diaboliques ! Tout ça pour vous dire que ce blog me force à garder contact avec une partie de ma vie, une partie d'écriture et d'imagination, aussi réduite et difficile à gérer soit-elle. Et si j'éprouve toujours un certain nombre de scrupules à déverser ainsi des anecdotes inintéressantes sur ma vie, je me dis qu'il doit bien être possible de parvenir à un équilibre harmonieux. Donc, voilà, je continue, quitte à vous faire endurer mes irrégularités !

A propos de ce cake, j'ai trouvé la recette chez Omelette, qui la tient de Céline, qui elle-même l'a dénichée sur marmiton. J'avais moyennement aimé le jour même, mais l'ai trouvé bien meilleur le lendemain. Mon père, en revanche, l'a adoré tout court. Il faut dire que c'est un inconditionnel de noix de coco... La texture est effectivement très fondante, probablement trop à mon goût, au départ. Ni trop sucré, ni pas assez, pas fade du tout, une réussite dans l'ensemble !
Et comme le conseille, Omelette, veillez à bien égoutter le potiron !

Et, hop, un copier/coller :

Cake au potiron et noix de coco

- 400/500 g de purée de potiron
- 150 g de sucre
- 150 g de noix de coco râpée
- 75 g de farine
- 100 g de beurre fondu
(80 g pour moi)
- 3 oeufs
- 1 sachet de levure chimique
- 1 zeste de citron (je n'en ai pas mis)
- 1 cuillère à soupe de rhum ( pas mis non plus..)

Mélangez tous les ingrédients.
Versez la préparation dans un moule à cake beurré et faites cuire 40 mn Th 7 environ.

Dégustez tiède ou froid.


Et oui, je continue sur ma lancée ! Après la Thaïlande, une petite escale en Inde avec les pakoras. C'est bizarre, autant j'étais dans une ambiance festive il y a quelques semaines, autant je me prends à rêver de soleil en ce moment. J'échangerai presque le sapin contre un palmier... Ca doit être la pluie et ce thermomètre qui ne veut pas descendre vraiment. -10°C c'est ça qu'il me faudrait ! Un bonne tempête de glace, un blizzard, dix mètres de neige, pas de train, pas de bus, un silence pelotonné et je me replonge dans mes Zimtsterne et autres préparatifs de saison sans plus d'hésitations !


Pakoras
Pour 4 personnes

Pour le dip

  • 1 càc de cumin (pas mis)
  • 1 gousse d'ail pressée
  • 200 g de yaourt au soja
  • sel et poivre fraîchement moulu
  • un bouquet de coriandre hachée
Pour la pâte à beignet
  • 35 g de farine de pois chiche (besan)
  • 40 g de farine de blé
  • 45 g de farine de soja (pois chiche pour moi)
  • 1/2 càc de levure chimique
  • 1/2 càc de curcuma moulu
  • 1 càc de poivre de Cayenne
  • 1/2 càc de coriandre hachée
  • 1 petite gousse de chili verte fraîche, épépinée et hachée finement (pas mis)
  • 1 càc de sel
  • de l'huile de friture
  • 200g de chou-fleur, détacha en petits bouquets
  • 140 g de patate douce à chair orangée, coupée en tranches de 5 mm d'épaisseur
  • 180 g d'aubergine, en tranches de 5 mm
  • 180 g d'asperges fraîches, coupées en morceaux de 6 cm de long
  1. Pour le dip, chauffer une petite poêle à température moyenne. Faire griller le cumin 1-2 min, jusqu'à ce qu'il s'en échappe une odeur aromatique (attention à ce que les graines ne brûlent pas). Dans un mortier ou dans un moulin à épices, moudre les graines et incorporer au yaourt avec l'ail. Saler et poivrer selon le goût et ajouter pour terminer la coriandre hachée.
  2. Pour la pâte, mélanger tous les ingrédients (à part l'huile) dans un saladier. Ajouter doucement 250 ml d'eau froide, en mélangeant constamment avec un fouet, jusqu'à obtenir une pâte lisse. Laisser reposer 15 minutes.
  3. Préchauffer le four à 120°C.
  4. Remplir une casserole (ou un wok) au tiers avec l'huile et chauffer jusqu'à environ 170°C. La température est atteinte lorsqu'un morceau de pain blanc prend 20 secondes pour brunir. Plonger les morceaux de légumes dans la pâte et les faire frire par portions 1-2 minutes. Les sortir avec une écumoire et les déposer sur du papier sulfurisé avant de les mettre au four pour qu'ils restent chauds.
  5. Servir les pakoras chauds avec le dip.

Alala, mes amis, ce poulet coco, je n'en suis pas peu fière ! "Un moment de honte est vite passé" aurait dit ma grand-mère en voyant Cédric se servir, et se resservir. Et franchement, je ne me suis pas gênée non plus. Quel délice, cette recette ! J'ai toujours beaucoup aimé le lait de coco, mais là c'était sublime. Le basilic, l'ananas, et, surtout, la purée de piment font des merveilles ensemble ! Tout ça pour un plat plein d'exotisme, que j'ai préparé dans mon wok tout neuf, of course :) Un baptême réussi, quoi.

Pour ceux qui lui donneront sa chance, tous les ingrédients se trouvent assez facilement et il ne faut surtout pas oublier la purée de piment, elle apporte ce petit "plus" indispensable ! D'ailleurs, rien à craindre, même pour des enfants ce ne devrait pas être trop fort.

Emincé de poulet au lait de coco et à l'ananas
Pour 4 personnes

  • 700 g de filets de poulet
  • 4 dl de lait de coco
  • 1 petite boîte de 4 rondelles d'ananas au jus
  • 1 oignon
  • 1 c.à café de curry en poudre
  • 1 c. à café de sambal oelek (purée de piments)
  • 2 c. à soupe de fish sauce
  • 2 c. à soupe d'huile d'arachide
  • 1 bouquet de basilic frais
  • sel et poivre
  1. Taillez les filets de poulet en lanières et faites-les sauter sur feu vif dans un wok contenant l'huile. Quand ils sont bien dorés, retirez-les et faites revenir à leur place l'oignon finement émincé, sur feu très doux cette fois. Après 5 min, ajoutez l'ananas égoutté et coupé en petits morceaux. Faites revenir 2 min sur feu modéré, puis ajoutez le curry. Mélangez 1 min, puis ajoutez le poulet, le lait de coco, la sauce de poisson et le sambal. Portez à ébullition et laissez mijoter 5 min sur feu doux. Rectifiez l'assaisonnement et ajoutez le basilic grossièrement haché.
  2. Servez aussitôt, avec du riz basmati.

D'autres recettes au lait de coco :



En ce moment, un vent d'exotisme souffle sur la maison. Evidemment il a fallu que je fasse mon deuil du kiki, vu que comme d'hab', se soustraire l'espace de quelques heures au joug des exercices de physique ne me semble envisageable qu'une fois ma prochaine réincarnation venue (allez, j'aurais tellement travaillé dans celle-ci que le karma me fera bien cadeau d'une existence plus pépère la prochaine fois). Puis y a pas de Doudou pour aller m'acheter un laminoir à moi, contrairement à d'autres ;) ! Alors, comme le kiki ce sera une fois de plus pour la prochaine fois comme toujours à chaque fois (arg), j'ai tout de même eu un chouette lot de consolation quand ma grand-mère (fabuleux Ersatz de Doudou) m'a ramené un magnifique wok tout neuf de ses pérégrinations blokkeriennes. Ok, Blokker c'est peut-être pas la top qualité mais qui suis-je pour aller faire la difficile ? Et surtout avec une Mamie si attentionnée :) D'ailleurs, quelle joie de pouvoir enfin accéder au monde des plats au wok ! Que de possibilités !

Exotisme, donc. Pour entamer la série de recettes made in Asia qui va suivre, je vous propose d'abord ces petits crêpes thaïlandaises au maïs. A vrai dire, je ne suis pas tout à fait sûre de leur origine mais vu qu'elles étaient conseillées avec un Tom yam gai et qu'à priori le Tom yam gai, c'est thaïlandais, bah on va dire que hein.


...Note ultérieure : Prise de remords. Je viens de voir une émission sur les ouvriers qui travaillent pour des sociétés immobilières dubaïotes. A 5$ la journée et dans des conditions de travail plus que misérables. Comme quoi je ferais bien de retourner bien sagement à mes petits exercices de physique sans chougner... Promis juré, cette fois j'arrête de me plaindre.


Petites thaïlandaises crêpes au maïs

(2-4 personnes)


Mélangez 75 g de farine à levure incorporée, 1 dl de lait de coco, 1/4 dl d'eau et une pincée de sel. Incorporez 125 g de maïs égoutté réduit en une purée grossière ( passé un court instant au mixer) et 3 cuillères à soupe de coriandre finement hachée. Dans une poêle anti-adhésive avec une càs d'huile, déposez des petits tas de pâte. Laissez dorer et brunir des deux côtés. Donne 8 petites crêpes.


Quelques jours plutôt, ma mère et ma demi-soeur :

"Dis, Astrid, je me demandais si on ne pourrait pas organiser un petit goûter chez moi un week-end, pour une fois qu'on aurait l'occasion de réunir une bonne partie de la famille..."

"Quelle bonne idée ! Audrey va se charger des gâteaux !"

...

...

...

Comment ça, Audrey va se charger des gâteaux? Ah ouais. Comme c'est gentil de me prévenir. C'est vrai que dans l'oisiveté à laquelle se résume mon existence actuelle (*tousse, tousse*), nourrir une petite quinzaine de personnes en gâteaux, je n'attendais que ça. Ah ma petite maman, qu'est-ce que je ferrais sans toi ! Sans dec'.

Des gâteaux, donc. Quelque chose qui aille vite. Qui plaise à tout le monde et surtout à une dizaine d'enfants (malheur!)... C'est vrai, je ne me suis pas cassé la tête, et mon choix s'est tout naturellement porté sur les très traditionnels gâteaux au chocolat et tartes aux pommes. Autant miser sur des valeurs sûres. Pour le gâteau au chocolat, ce fût celui de Suzie (Pierre Hermé), que j'avais envie de faire depuis bien longtemps et que ne m'a bien sûr pas déçue. Quant à la tarte aux pommes, j'ai dégainé une de mes recettes fétiches ! Tout à fait le genre de gâteau que j'avais l'habitude d'amener à des fêtes à l'école. Tout le monde aime et le rendement est ENORME. Le moule ? La plaque du four ;)

Vous vous souvenez de mes tranches aux cerises et à la noix de coco? Eh bien la recette provient du même livre. Toutes les recettes y figurant sont prévues pour familles nombreuses et se font sur une grande plaque. Vachement pratique. Puis c'est un livre allemand aussi. Et la pâtisserie allemande, on fait plus fin, c'est sûr, mais au moins ça a l'avantage de réunir petits et grands à l'unanimité !



Tranches rapides aux pommes et au babeurre

Pour la pâte

  • 250 g de beurre ou de margarine
  • 250 g de cassonade (blonde ou brune)
  • 2 oeufs (M)
  • 350 g de farine
  • 2 càc rases de levure chimique
  • 125 ml de babeurre (lait ribot)
Pour la garniture
  • 1 kg de pommes sûres
  • 60 g de beurre
  • 50 g de cassonade
  1. Pour la pâte, battez le beurre au fouet électrique jusqu'à ce qu'il soit crémeux. Ajoutez le sucre petit à petit. Fouettez jusqu'à ce que le mélange soit homogène. Incorporez les oeufs un à un (en fouettant environ 1/2 min par oeuf). Mélangez la farine avec la levure chimique, tamisez le tout et incorporez au mélange précédant en deux portions, alternativement avec le babeurre. Mélangez rapidement et versez la pâte sur la plaque à pâtisserie (plaque du four, 30x40 cm) graissée. Lissez la surface.
  2. Pour la garniture, pelez les pommes, coupez-les en quatre et enlevez le coeur. Découpez les quartiers en tranches et placez celles-ci sur la pâte en les faisant se chevaucher. Répartissez dessus le beurre en flocons et saupoudrez de sucre. Enfournez dans le four préchauffé à 180°C, environ 35 minutes.
  3. Placez la plaque sur une grille et laissez refroidir le gâteau.


Oki, j'avoue que la photo est moche comme tout et que tout psychologue risquerait de s'inquiéter sérieusement pour ma santé mentale si je vous disais à quoi elle me fait penser... Ce gros oeil jaune, ces intestins noirs grouillants sous la lumière électrique du néon, et ce fond vert de table de dissection... Vous ne pouvez pas savoir à quel point j'ai l'impression de revoir les entrailles béantes de la pauvre souris que nous avons tous, ô blasphémateurs, impudents et sacrilèges violateurs de la vie animale, sauvagement charcuté lors du dernier TP de bio. Je le savais, il fallait bien qu'elle revienne me hanter. Plus jamais désormais je ne pourrais voir de jaune d'oeuf sans qu'apparaisse sous mes yeux l'image de sa vessie hypertrophiée (1.5cm de diamètre, je peux vous dire que ça urgeait sérieusement) !
Oui, c'est de mauvais goût et, oui encore, je ne fais pas de la bonne pub pour mes oeufs cocotte. Mais c'est mon blog, et là, je me déverse l'âme. Pardonne-moi, souris ! Ta mort fut sanglante et cruelle. Je me repends. Mais sache que tes membres épinglés aux quatre coins, ta chair dépiautée, ton crâné écervelé, ton sexe amputé et ta dignité envolée le furent pour le bien de l'humanité. Car si vous êtes allées engrosser le paradis des souris, toi et tes amies, petites âmes s'envolant des centaines de carcasses qui peupleront les poubelles universitaires après être passées sous le scalpel des 1ères bac (dont 1/5 parviendront au bout de l'année), bah c'était... bah c'était... bah c'était pour quoi déjà? Oups.


Voilà, c'est bon, on peut passer aux oeufs cocotte. Alors wi, ils sont pas beaux, ça n'empêche qu'il y a un sacré potentiel là-derrière ! Peu d'ingrédients, peu de temps et, pourtant, avec des tranches de pain grillé, miam ! J'ai déniché la recette dans le dernier Saveurs, remplaçant simplement les girolles par un mélange de trompettes de la mort, girolles et pieds de mouton, histoire de profiter des champignons automnaux. Pour un petit souper de saison, ils sont parfaits !


Oeufs cocotte aux girolles
Pour 4 personnes

  • 8 oeufs
  • 300 g de girolles
  • 2 échalottes
  • 2 c. à s. d'huile de noisette
  • 20 cl de crème liquide
  • sel et poivre
  1. Préchauffez le four à 180°C, avec un grand plat rempli à moitié d'eau bouillante.
  2. Nettoyez les girolles : coupez les pied terreux et essuyez-les délicatement avec un chiffon, sans les laver. Coupez-les en morceaux.
  3. Emincez finement les échalotes.
  4. Versez l'huile de noisette dans une poêle. Faites fondre les échalotes à feu doux. Augmentez le feu, jetez les girolles dans la poêle, faites-les sauter 4 à 5 min sur feu vif.
  5. Réduisez la crème d'un quart dans une casserole, ajoutez les girolles dedans, assaisonnez. Répartissez la moitié des girolles à la crème au fond de huit ramequins, cassez un oeuf dans chaque, versez le reste de girolles à la crème sur les oeufs.
  6. Mettez les ramequins dans le plat du four rempli d'eau, faites cuire 8 à 10 min. Servez aussitôt.
  7. (Accompagnez d'un anjou blanc, Domaine Mosse)


Bon, je dis de Pierre Hermé mais ça c'est juste pour me la péter parce que franchement, ces tuiles, c'est vraiment tout con. A peine sorties du four, hop, plantées dans une boule de glace, elles durcissent un peu et croustillent sous la dent, ça s'appelle pas Meringue D'automne mais tout de même, on ne dit pas non...

Tuiles nutella-noisettes

  • 150 g de noisettes
  • 100 g de beurre
  • 100 g de sucre glace
  • 35 g de farine
  • 2 oeufs
  • 200 g de nutella
  1. Préchauffez le four à 150°C (therm.3).
  2. Parsemez les noisettes sur la plaque du four. Enfournez et laissez-les cuire 15 minutes. Retirez-les du four. Mettez-les dans un linge. Frottez-les les unes contre les autres pour retirer les peaux. Concassez-les en petits morceaux.
  3. Mettez le beurre à fondre sur feu doux. Il doit être entre 30 et 35°C (maaaaaaiiiiis oui, fondu et paf dans le reste je dis). Tamisez le sucre glace et la farine au-dessus d'une jatte. Incorporez-y les oeufs, le nutella et le beurre fondu. Dès que la pâte est homogène, laissez-la reposer 1 heure au réfrigérateur.
  4. Préchauffez le four sur chaleur tournante à 150°C (therm.5).
  5. Recouvrez deux plaques à pâtisserie d'une feuille de papier sulfurisé "spécial cuisson". Façonnez avec une cuillère à café une première boule de pâte et posez-la sur une des plaques. Avec la paume de la main, aplatissez-la délicatement sur 6 ou 7 cm de diamètre en prenant soin qu'elle ait la même épaisseur sur toute la surface. Posez la paume de la main sur des feuilles de papier absorbant pour la sécher entre chaque manipulation. Placez une seconde boule de pâte à 3 ou 4 cm de la première étalée. Procédez de la même façon avec toute la pâte en disposant les tuiles en quinconce sur la plaque. Laissez reposer chaque plaque pendant 15 min au réfrigérateur.
  6. Enfournez les plaques au fur et à mesure et laissez cuire de 13 à 15 minutes. A la sortie du four, retirez les tuiles avec une spatule (bonne chance). Laissez-les refroidir sur une grille à pâtisserie.


T'as vu Tej? N-u-t-e-l-l-a ! C'est pas celle-ci que je te destine mais c'est un début ;)



Dîtes, vous vous souvenez de mon petit voyage aux USA de l'été dernier? Et bien comme à mon habitude, je promets des photos, des reportages, des recettes et je dis ça en toute bonne foi, pensant sérieusement poster ces messages dans les jours à venir. Puis, bien sûr, blogger s'en mêle et m'empêche de downloader certaines photos. Ou alors je suis trop fainéante pour trier et résumer tout ça. Mais le fait est que, d'une part, la nouvelle version de blogger m'a permis de noter une nette amélioration au niveau du téléchargement des photos et que, d'autre part, quand je dis une chose, en général, je le fais. Même si ça doit prendre des mois. Donc ne vous étonnez pas si, comme ça, d'un coup, je me mets à poster un message vous montrant les photos du feuilleté au matcha et du Ispahan que j'ai mangé en juin dernier lors de mon petit trip à Paris !

Sur ce, passons aux choses sérieuses.

J'ai donc eu la chance de passer près de trois semaines dans les Pocono's pennsylvaniens. Je suis sûre que vous voyez tous où c'est, les Pocono's ;) Enfin, le fait est que les Pocono's, et bien, c'est tout près de la région où demeure une bonne partie de la communauté Amish pennsylvanienne. Et comme mes hôtes étaient vraiment, mais vraiment, très gentils et toujours prêts à se plier au moindre désir de l'Européenne un peu fêlée que j'étais à leurs yeux, nous nous sommes bien vite retrouvés casés dans leur van, sillonnant les autoroutes américaines vers le prochain village Amish.

Et quelle journée les amis ! Riche en découvertes, ça je peux vous le dire ! Quel n'était pas mon enchantement lorsque je vis les premières petites filles, dans leurs robes aux couleurs simples et unies, tablier épinglé devant, coiffe sur la tête, et les premiers petits garçons avec leurs pantalons noirs à bretelles un peu trop courts et les reines du buggy en main.

Franchement, j'avais l'impression de me retrouver plongée dans The Witness ! Je m'attendais presque à voir Harrison Ford débarquer en courant de la grange d'à côté...

Bref, pour ceux qui n'ont pas vu The Witness, ou, bien plus triste, qui n'ont pas entendu parler du drame ayant eu lieu dans une école Amish il y a peu (plusieurs enfants y furent tués), les Amish appartiennent à une communauté religieuse vivant selon le précepte "tu ne te conformeras point à ce monde qui t'entoure".

Ils se refusent à la modernité, vivant sans électricité, sans voitures et autres types de technologies, labourant à la force des chevaux.


Bien-sûr, aujourd'hui il leur est devenu impossible d'échapper à la curiosité des touristes. Et même s'ils préfèreraient de loin avoir la paix, ils ont appris à accepter cette présence intrusive. Certains ont choisi de quitter la région, quand d'autres ont ouvert des petites échoppes et réalisent un certain profit grâce au tourisme.



Avec mes hôtes, nous nous sommes d'abord rendus dans un village supposé "typiquement Amish". Autant vous dire, on aurait pu pénétrer dans un petit Disney-Land... Il y avait le "vrai" Amish, à côté de son cheval, à côté duquel on pouvait se faire photographier. Puis le buffet "typiquement" amish (aurait tout aussi bien pu appartenir à McDonald), les couvres-lits et autres artefacts supposés artisanaux (dont certains étiquetés "made in china"). Vraiment triste.
Heureusement, nous sommes vite remontés en voiture et avons continué à nous enfoncer dans Lancaster County. Petit à petit, au fur et à mesure que le crottin s'amoncelait le long des routes, les champs de tabac, de patates et de maïs se sont mis à s'étendre à perte de vue. Autour ne subsistaient plus que des granges, ces immenses cuves dans lesquelles les familles stockent leur grain et d'innombrables métairies. Un paysage vraiment splendide et l'impression de s'enfoncer de plus en plus loin dans le temps.


(Clouée aux maisons ou sur les granges, la "barn star" est censée porter chance.
C'est la version actuelle des "hex signs" supposés chasser les mauvais esprits)

Nous nous sommes finalement arrêtés, histoire de se dégourdir un peu les jambes. Vous voyez cette charmante jeune femme sur la photo? Et bien j'ai pu longuement discuter avec elle et son père (heureux papa d'une dizaine de petits amish) et cela en Pennsylvania Dutch, sil vous plaît ! Je n'oublierai jamais ces instants passés à discuter en Allemand, au fin fond de la Pennsylvanie... Aussi blonds l'un que l'autre, avec d'incroyables yeux bleus, lègue de leurs ancêtres allemands, la conversation se déroula le plus naturellement du monde. Loin de vivre en reclus, ils semblaient au contraire parfaitement au courant des choses "du monde" et tout aussi curieux d'en apprendre sur l'Europe que moi sur leur vie. C'est à ce moment que j'ai compris que je n'avais pas en face de moi un personnage déguisé mais bien une personne comme une autre, simplement plus humble, peut-être plus sincère (voire plus fanatique) dans sa foi.


Mais la conversation s'est-elle limitée aux labours, taxations, scolarisation et autres systèmes? Eh non, hé hé. Il a bien fallu que la cuisine s'en mêle à un moment donné ;p Et je peux même vous dire que je me suis vue offrir une jolie part de Shoofly Pie maison ! Pas celle que vous voyez plus bas, une vraie de vraie ! Sucrée à attirer toutes les mouches du coin, c'était bien bon ;) Il faut dire que la cuisine amish reflète bien leur héritage germanique, ainsi que leur mode de vie actif et les ingrédients frais qu'ils utilisent. Elle est riche et rustique, mais surtout très réputée !



Et même si je ne me suis pas décidée à ramener une couette amish dans mes valises, je ne suis tout de même pas revenue les mains vides, puisque j'ai fait le plein de recettes ! Vous voyez comme je suis gentille? Voici la recette du pumpkin bread, en provenance directe de Lancaster County, gracieusement offerte par une jeune Amish aux yeux bleus. C'est pas génial ça? Surtout que ce cake est vraiment trop trop bon ! Moelleux, parfumé, délicieux !



Amish Pumpkin Bread
  • 1 2/3 cups de farine tamisée (environ 210 g)
  • 1/4 càc de baking powder (levure chimique)
  • 1 càc de bicarbonate de soude
  • 1/2 càc de sel
  • 1/2 càc de cannelle
  • 1/2 (j'en ai mis moins, mieux vaut n'en mettre qu'1/4) càc de noix de muscade
  • 1/3 cup de shortening * (environ 70g)
  • 1/2 càc de vanille
  • 2 oeufs
  • 1 cup de sucre (environ 200g)
  • 1 cup de purée de potiron (bah une tasse quoi, 220-250 g, 1/4L)
  • 1/3 cup d'eau (environ 80 g, j'en ai mis légèrement moins)
  • 1/2 cup de noix ou noix de pécan hachées (1dL)
Graissez un moule à cake. Tamisez ensemble la farine, la levure chimique, le bicarbonate de soude, le sel et les épices. Battez le shortening, le sucre et la vanille jusqu'à obtenir une consistance crémeuse avant d'y ajouter les oeufs, un à la fois, en battant bien après chaque addition. Incorporez le potiron. Ajoutez les ingrédients secs préalablement tamisés au mélange mouillé, en alternant avec l'eau et en fouettant juste assez pour que le mélange soit lisse et homogène. Incorporez les noix. Versez la préparation dans le moule et enfournez dans le four préchauffé à 180°C pour 45-55 minutes ou jusqu'à ce que le cake soit cuit. Laissez refroidir. Ce cake se garde pendant quelques jours dans un récipient hermétiquement fermé.

*Shortening : Les Américains emploient énormément le Crisco (y a moyen de trouver ça chez Carrefour, par exemple), sorte de graisses hydrogénées végétales. Certains types sont certifiés sans "trans fat", graisses trans assez néfastes pour la santé. Mais franchement, un bon vieux paquet de beurre mou fera sûrement l'affaire !


Mmmh... Les arômes qui se sont développés pendant la nuit ! Ca me donnerait presque envie de prendre mon seau et d'aller traire une vache...

Au fait, ma courge hybride, je crois bien c'est une courge spaghetti ! Donc, autant vous le dire tout de suite, vous admirez plus haut un Pumpkin Bread à la courge spaghetti :p Comme quoi...



Il a beau toujours faire une quinzaine de degrés à l'aube, c'est indéniable, chaque seconde qui s'écoule nous rapproche de Noël. Ca se voit. Il y a les catalogues des magasins de jouets, qui semblent sortir chaque année un peu plus tôt. Il y a Halloween, qui marque le début d'une longue période de fêtes, aussi joussive pour certains que haïe par d'autres. Il y a ma Maman qui sort son ouvrage au point de croix, où un Père Noël grassouillet a attendu pendant de longs mois qu'on veuille bien lui broder la fesse droite. Et milles autres choses qui commence à nous y faire penser, dont une blogosphère qui s'approche à petits bouillons de l'ébullition. Mais ça se sent surtout. Quand la cuisine commence à embaumer la cannelle, les clous de girofle et la noix de muscade, ça y est, ma période préférée de l'année est enfin là ! Encore deux mois vous dîtes? Faîtes ces Vanille-Kipferl et vous regretterez de ne pas vous y être mis plus tôt !


Vanillekipferl (ma recette de grand-mère, tout droit venue d'Allemagne)

Pour environ 80 pièces

  • 300 g de farine de blé
  • 1 gousse de vanille
  • 100 g de sucre fin
  • 3 jaunes d'oeufs
  • 250 g de beurre
  • 125 g de poudre d'amande
  • 50 g de sucre glace
  1. Tamisez d'abord la farine dans un saladier. Fendez la gousse de vanille en deux et grattez le marc avec une pointe de couteau. Ajoutez-le à la farine avec le sucre et les jaunes d'oeufs. Rajoutez le beurre coupé en morceaux et la poudre d'amande.
  2. Travaillez bien les ingrédients au robot électrique (ou à la main si vous préférez). Sur une surface de travail farinée, pétrissez la pâte jusqu'à ce qu'elle soit lisse. Placez-la au frais pendant 1 heure.
  3. Préchauffez le four à 180°C. Formez de fins rouleaux (des boudins pas trop épais, la taille d'un doigt quoi) avec la pâte et coupez-les en tronçons de 5 cm de long.

    Roulez les extrémités en pointes et formez des petites cornes.

    Placez-les sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé et enfournez pour 10 minutes. Saupoudrez les kipferl encore chauds avec le sucre glace (abondement !).

Et pour les cadeaux, les Vanillekipferl, c'est top aussi, mais il faut bien faire attention à séparer chaque couche avec du papier sulfurisé pour ne pas trop abîmer la couche de sucre glace.



Vous vous en souvenez ? Sa première apparition, elle l'avait faite ici. Vous pensiez que c'était une courgette, n'est-ce pas? Eh bien, non, j'ai l'honneur de vous annoncer que ce n'est pas de la courgette que je mangerai les prochains mois mais bien du potiron (y en a encore un autre comme ça). Notez que je planche toujours sur l'hypothèse de la mutation génétique ou du croisement citrouille/courgette. Seul hic, pour les expérimentations c'est plus chaud que les petits pois ! Moi je dis, il a aucun mérite Mendel, les ptits pois c'est trop facile...

D'ailleurs, entre temps j'ai sorti ma hache et je l'ai fendue en deux, cette monstruosité. La chair est jaune-orangée et a un goût très fade. Je me demande bien ce que je vais pouvoir en faire...

Des idées???

Sans commentaire.


Oulala, déjà les journées qui se refroidissent, la nuit qui tombe vite et les arbres qui endossent des couleurs flamboyantes avant de se préparer à la grisaille de l'hiver ! Et moi qui ne vois pas le temps qui file et que j'ai bien du mal à retrouver. Pas facile de cuisiner en ce moment et encore moins de me dédier à mon blog qui a pourtant bien besoin d'être alimenté... Je commence à découvrir à la dure que l'unif, c'est aussi apprendre à gérer son temps et ça, j'ai bien du mal. Mais pas de soucis, j'y arriverai.

En attendant, voici une recette que j'ai fait il y a déjà un bout de temps. Je suis tombée dessus en farfouillant dans la multitude de billets qui attendent encore d'être postés et comme la photo rigolote me faisait de l'oeil... Niveau goût ces cakes au crabe n'étaient pas mal, en tout cas j'ai aimé, de même que Cédric et ma mère. Par contre les deux autres testeurs n'ont pas vraiment apprécié, il faut dire qu'ils ne sont pas amateurs de fromage dès le départ, alors que le côté fromager de ces petits cakes est incontestable. Pour l'anecdote, j'avais obtenu une douzaine de ces petits cakes, dont trois qui subirent un sort tragique : l'oubli. Laissés à l'abandon dans une boîte pas du tout hermétiquement fermée (maintenant je le sais au moins), ils ont nourri pendant deux semaines la plus belle culture de moisissures que j'aie jamais vu. Autant vous dire, c'était pas joli joli quand je les ai retrouvés... Mars attaque, c'est dans ma cuisine que ça se passe !

Euh...Est-ce qu'un blog peut être décrété insalubre?


Minicakes au crabe

Pour 6 personnes

Préparation : 15 min
Cuisson : 20 min

  • 300 g de crabe en boîte
  • 2 gousses d'ail
  • 3 oeufs
  • 130 g de farine + 10 g
  • 90 g d'emmenthal râpé
  • 50 g de beurre + 10 g
  • 10 cl de lait
  • 1 dose de levure chimique (ah ouais, j'me souviens qu'elle m'avait sérieusement embêté cette "dose" ! Je crois que j'en avais environ 2 càc...)
  • sel et poivre
  1. Chauffez le four à th. 6- 7 (200°C). Faites fondre le beurre. Dans un saladier, mélangez la farine et la levure. Faites un puits, versez-y les oeufs, le beurre et le lait. Salez, poivrez et mélangez. Ajoutez le fromage râpé, l'ail haché et le crabe émietté.
  2. Beurrez et farinez des petits moules à brioches, ou mieux, utilisez un moule à empreintes pour minibrioches. Répartissez-y la préparation, enfournez et faites cuire de 15 à 20 min.
Ils étaient meilleurs chauds. Froid, ça semblait direct plus lourd.




"Et paf, ça fait des Chocapics !"

Ca nous arrive à tous au moins une fois de temps en temps. On allume la radio ou la télé, ne se doutant de rien, pensant se laisser aller enfin à un moment de détente bien mérité après une rude journée, et on laisse notre cerveau en mode "veille" s'abrutir gentiment. Tout ça bien innocemment, laissant consciemment notre subconscient enrichir une certaine firme dont vous aurez bien du mal à reconnaître le nom : C***-C***. Dur, dur, hein?

Eh non. Ca ne marche pas comme ça et on s'en rend bien vite compte quand, ne supportant plus de voir le sourire de fouine de Fogiel ou incapable d'écouter Tina Arena s'époumoner une seconde plus ("Je m'appelle Bagdaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaad et je suis tombéééééééééeeeeeeeee"), on éteint sa radio ou sa télé. Ca, pour se rendre compte cinq minutes plus tard qu'on risque à notre tour de dépasser les limites de tension pulmonaire en s'égosillant soi-même, versant presque des larmes sur le sort tragique de la cité déchue de Shéhérazade. Et là plus moyen de s'arrêter.

Tout ça pour vous dire qu'après avoir passé la matinée à essayer de me débarrasser de ce fichu slogan Kellogg's qui ne voulait pas arrêter de me trotter dans la tête ("Le plasmodium pénètre dans la cellule hépatique, où il se divise très activement pour donner naissance, à des dizaines de milliers de nouveaux parasites, fait éclater la cellule du foie et... PAF, ça fait des chocapics !"), j'ai été soulagée de pouvoir m'écrier à la place mon nouveau moto :

"Une pâte à tarte, des prunes, du sucre et des spéculoos et PAF vous obtenez la meilleure tarte aux prunes du monde !"

Aussi bonne chaude que froide, avec sa pâte restée délicieusement croustillante grâce aux miettes de spéculoos qui ont absorbé le jus des fruits, elle est à tomber ! L'acidité des prunes avec les épices du spéculoos, quel mariage !


Tarte aux prunes et aux spéculoos
Pour 6 personnes

  • 1 rouleau de pâte sablée prête à l'emploi
  • 1 kg de quetsches (ou autres petites prunes bleues)
  • 60 g de spéculoos
  • 50 g de sucre semoule
  1. Déposez le disque de pâte sur un grand moule à tarte, en le laissant sur le papier de cuisson ou en graissant le moule. Foncez bien les bords et faites retomber l'excédent vers l'extérieur. Piquez à l'aide d'une fourchette et faites cuire 10 minutes à four chaud (préchauffé sur th.6-180°C).
  2. Pendant ce temps, réduisez les spéculoos en miettes, au hachoir électrique ou en les écrasant.
  3. Dénoyautez les quetsches en les coupant en deux.
  4. Recoupez l'excédent de pâte du fond de tarte et étalez-y la poudre de spéculoos.
  5. Disposez les demi-quetsches sur le fond de tarte, en les faisant se chevaucher un peu et en les redressant. Il est important d'en mettre beaucoup car elles réduisent beaucoup à la cuisson. Saupoudrez avec le sucre semoule et faites cuire 35 min, toujours sur th.6/180°C.
  6. Servez chaud, avec une boule de glace, ou nature, à température ambiante.
Note : J'ai écrasé un biscuit de plus et j'en ai saupoudré les miettes sur les prunes.

Yep, cette fois, moi aussi je me prête au dernier jeu de la blogosphère ! Alors voici la vue de ma chambre :

Du mini balcon, sur lequel on peut pas se tenir...

A gauche...

A droite...

Et en bas...

Kyra, prête à bondir sur le pauvre lapin qui osera pointer son nez hors du buisson le plus proche... Sale bête.

Comme quoi, il y a tout de même des avantages à se lever à 6 h du mat' pour arriver à 8h30 pile dans l'auditoire ! Quitte à prendre le train, le métro et le bus, à supporter Papa et Maman encore un petit moment et à dire au revoir à quelques sorties tardives en ville (pas toutes hein, pas folle !), je garde mes arbres et mon abruti de chien ! Suis une fille de la campagne mwa ;)

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