Comment découvre-t-on qu'on a un Q.I inférieur à la moyenne ? Quand vous devez obtenir 20 biscuits, que vous en obtenez 10, qu'ils sont deux fois plus gros qu'ils devraient l'être, que les instructions sont parfaitement claires et que vous ne vous en rendez compte qu'une fois qu'ils sont sortis du four... Sérieusement, je me fais peur. Déjà que j'ai pris l'habitude de cliquer sur la petite icône "Handicapé" à la place de faire la vérification des mots quand je veux valider un commentaire ! Bah quoi ? C'est plus marrant et au moins je n'ai plus l'impression d'être gravement dyslexique en plus d'être sous-douée quand je me plante dans ce fastidieux recopiage ! Vous croyez que ça m'autorise à me garer sur les places handicapées devant les magasins ? Parce qu'elles sont vachement chouettes ces places. En général, elles sont toutes libres et Dieu sait que sur un parking déserté je serais encore capable de rentrer dans l'abri à charrettes... Mais j'assume. D'ailleurs, j'ai été faire un tour chez Matelas N°1 il y a quelques jours et je dois dire que j'en ai vu deux trois qui donneraient vachement bien, harnachés autour de ma poubelle de voiture. Maintenant que j'y repense, c'était une expérience sympa cette excursion chez Matelas N°1. Je me suis même rendue compte que j'étais pas la seule à avoir peu de chance de rentrer à Harvard. Surtout quand un certain livreur m'a laissé sur les bras un truc large comme mon avant bras et dur comme un tatami, sur lequel je suis censée dormir pendant une semaine avant que ce Monsieur daigne venir le reprendre, avec le bon matelas cette fois...

En tout cas, j'ai tout de même obtenu des biscuits trop miams, bien croustillants, au goût délicieusement chocolaté ou légèrement vanillé. Et de toute façon, la version large, moi je préfère ;)

Biscuits échiquiers

Pour 20 biscuits, normalement

  • 185 g de beurre
  • 1 cup (225 g) de sucre extra-fin
  • 11/2 càc d'extrait de vanille
  • 21/2 cups (312 g environ) de farine
  • 1 oeuf
  • 1 jaune d'oeuf
  • 1/4 cup de poudre de cacao (environ 28 g)
  • 1 càs de lait

Préchauffer le four à 180°C. Placer le beurre, le sucre et la vanille dans le bol d'un robot et travaillez jusqu'à ce que l'appareil soit crémeux et lisse. Ajouter la farine, l'oeuf et le jaune d'oeuf et continuer à travailler pour obtenir une pâte lisse.

Diviser la pâte en deux et réservez une des deux moitiés.

Ajouter le cacao et le lait à l'autre moitié et travailler encore 1-2 minutes jusqu'à ce que les ingrédients soient bien combinés.

Etaler la pâte entre deux feuilles de papier sulfurisé, sur une épaisseur d'un peu moins de 5 mm, et faire de même avec la moitié à la vanille. A l'aide d'un emporte-pièce carré de 41/2 cm de côté ou d'un couteau, découper 20 carrés de chaque côté.

Sur une plaque à pâtisserie recouverte de papier sulfurisé, assembler 2 carrés vanille et 2 carrés chocolat pour créer un motif d'échiquier. Faire de même avec le reste de la pâte. Cuire pendant 10-12 minutes (un peu plus d'un quart d'heure pour la version large), jusqu'à ce qu'ils soient bien dorés.


Au fait, pour ceux qui se seraient posés la question en voyant la photo, je ne confonds pas les dames et les échec, j'ai juste été incapable de retrouver les bonnes pièces dans l'espèce de dépotoir où dort mon frère...



C'est incroyable à quel point une mauvaise lumière (et une mauvaise photographe) peut défigurer un clafoutis. Franchement, ma photo ne lui rend vraiment pas justice, et c'est bien dommage parce que je peux vous assurer qu'il était aussi beau que bon ! La fleur d'oranger parfume subtilement la pâte, les abricots évoquent encore un été qu'on a bien du mal à reconnaître derrière ce rideau de pluie, et les amandes viennent ajouter leur petite touche craquante, un vrai bonheur ! Perso, je préfère toujours le clafoutis froid mais ça, c'est une question de gout ;)

La recette sort du Hors Serie de Cuisine Actuelle, une vraie mine d'or !


Clafoutis aux abricots et amandes

Pour 4 personnes
Préparation 25 min
Cuisson 30 min

  • 8 abricots (de préférence mûrs et fermes de la variété bergeron)
  • 80 g de farine fluide
  • 20 cl de lait entier
  • 1 cuil. à s. de crème fraîche
  • 80 g de sucre semoule
  • 2 oeufs
  • 1 cuil. à s. d'eau de fleur d'oranger (j'ai mis une cuil. à café)
  • 1 pincée de sel
  • 1 cuil. à s. d'amandes effilées
  • du beurre pour les moules
  1. Plongez les abricots 30 secondes dans une casserole d'eau bouillante. Egouttez-les et rafraîchissez-lez sous l'eau froide. Otez la peau, ouvrez-les en deux et dénoyautez-les.
  2. Préchauffez le four thermostat 6 (180°C). Mélangez dans une terrine la farine le sucre et le sel. Faites une fontaine puis incorporez un à un les oeufs en mélangeant soigneusement pour éviter les grumeaux. Ajoutez l'eau de fleur d'oranger le lait et la crème fraîche.
  3. Beurrez quatre petits moules à bords haut supportant la chaleur du four. Répartissez-y les moitiés d'abricots et les amandes effilées puis versez la pâte par-dessus. Mettez au four et laissez cuire et dorer 20-25 min. Servez chaud, tiède ou froid.





Eh oui, encore mon potager ! Mais là j'ai un petit problème... Il y a trois mois, mon frère a gagné un miniscule plant qui aurait dû donner de belles citrouilles, toutes rondes, bien oranges. Alors, je sais pas si c'est la dose explosive de calcium qu'on a répandue dans le potager et qui a fait s'allonger cette monstruosité ou si on récolte là les fruits de l'amour illicite du plant de citrouille et des courgettes, qui, on l'a bien vu, ont passé l'été à ramper vicieusement vers nos innocentes futures citrouilles. Reste que personne ici n'est expert en mutation génétique et en croisement botaniques ! Tout ça pour demander s'il y aurait des connaisseurs en courges et cucurbitacées dans le coin, qui pourraient me dire ce que c'est que ce machin qui envahit la moitié de mon potager. Quelqu'un peut m'aider? Ca se mange ce truc?

Oh, et tant que j'y suis, est-ce que quelqu'un saurait me dire d'où proviennent ces méchantes taches blanches qui recouvrent depuis quelques jours les feuilles des plants de la courge non-identifée et de courgettes? Autant savoir si je suis en train de cultiver la "grippe courgettiaire" dans mon potager...



D'abord, mes excuses pour les irrégularités de ce blog. Faut croire que j'ai un ordi particulièrement chétif, prêt à attraper tous les virus qui traînent...

Côté cuisine, je suis toujours dans ma passe "Je fais des gâteaux aux légumes" et voici la version cookies ! Tout doux, tout sucrés, en faisant ces cookies, vous ne retrouverez pas le croustillant de l'habituel "choc' chip" mais plutôt des petits gâteaux tout en moelleux.

Il semble que j'aie toujours des problèmes avec les mesures et les volumes américains, malgré le beau kit de cups en métal que je me suis acheté. Du coup, il a fallu que j'améliore la tenue de ces cookies en ajoutant de la farine au pif, au fur et à mesure que les fournées sortaient du four. Au final j'ai obtenu des petites douceurs auxquelles je ne pouvais plus résister, de même que Cédric qui les plongeait encore dans du lait trois jours plus tard , avec le regard extasié d'un petit Proust trempant son bout de madeleine dans le thé de sa tante Léonie. Par contre Marc n'a pas tellement aimé leur mollesse ni leur goût très sucré. Quant à la carotte, vous ne la remarquez que grâce aux fins filaments qui viendront parfois strier le dessus d'un cookie...

Au fait, encore une recette ramenée tout droit d'Amérique ;)

Cookies à la carotte et au miel (notés d'un honorable 7.8/10)

Pour environ 36 cookies

  • 1 cup de sucre (je conseille de réduire cette quantité qui, avec la carotte et le miel, donne des cookies très, voire trop sucrés)
  • 1/2 cup de beurre ramolli
  • 2 oeufs
  • 3 càs de miel
  • 1 càc d'extrait de vanille
  • 2 1/4 cups de farine
  • 2 càc de bicarbonate de soude
  • 1/2 càc de noix de muscade
  • 1/4 càc de sel
  • 1/2 cup de carotte râpée (environ 1 grosse ou 2 petites carottes)

Préchauffer le four à 160°C. Battre le sucre et le beurre dans un saladier. Ajouter les oeufs, le miel et la vanille. Bien mélanger. Incorporer la farine, le bicarbonate de soude, la noix de muscade et le sel dans un autre bol. Incorporer ce mélange sec au mélange mouillé. Ajouter les carottes. Déposer une cuillère à café de pâte dans les mains bien farinées (hé hé, c'est là qu'on voit si on maîtrise les mesures, à la consistance) et rouler en boule avant de placer sur une plaque recouverte de papier sulfurisé, en prenant soin de bien espacer les petits tas.

Cuire entre 13 et 18 minutes jusqu'à ce que les bords des cookies aient légèrement brunis. Transférer immédiatement sur une grille pour refroidir.

Pour les conversions, un site très utile ici.


De la pluie, de la pluie encore et toujours. Ras le bol. C'est triste, c'est pas drôle, et ça me chamboule tous mes plans d'été. Les randos, le vélo, la bronzette, les petits plats légers et sains, tout ça noyé sous les tonnes d'eau que le ciel s'acharne à balancer sur mon potager. C'est bon les anges, vous pouvez arrêter de faire pipi sur mes courgettes ! Cupidon, si tu m'entends (au fait, tu te souviens de ma dernière requête? tu sais, j'attends toujours qu'il croise mon chemin ce beau gosse...)...

Bon, trêve de parlotte avec les angelots, ça n'écoute rien de ce qu'on leur demande, de toute façon. Mais faut pas leur en vouloir, blonds comme ils sont... La preuve, le coup de foudre qu'il était censé arranger, Cupidon, bah ça s'est pas passé avec un grand brun mais avec un petit dodu. D'accord, il était goûteux, mais tout de même, ça se garde pas bien longtemps, un muffin. Ca vous transforme même un caractère doux et aimable en une méchante veuve noire, qui ne fait qu'une bouchée de l'élu de son coeur. Donc voilà, je me dénonce, j'ai eu un coup de coeur pour ces muffins à la carotte, avec leurs petites graines de pavot qui roule sous la dent et tout le réconfort qu'ils apportent un jour de pluie.

Si vous aimez le pavot et que la carotte ne vous fait pas peur, n'hésitez pas.


Muffins à la carotte et aux graines de pavots

  • 250 g de carottes
  • 100 g de noisettes en poudre (n'ayant plus assez de noisettes, j'ai fait moitié noisettes, moitié amandes, c'était parfait)
  • 50 g de graines de pavot
  • 2 càc rases de zeste de citron râpé
  • 1 càs de jus de citron
  • 1/4 càc de clous de girofle moulus
  • 1/4 càc de cannelle en poudre (1/2 pour moi)
  • 200 g de farine
  • 2 càc de levure chimique
  • 1/2 càc de bicarbonate de soude
  • une pincée de sel
  • 1 oeuf
  • 150 g de sucre de canne
  • 100 ml d'huile
  • 200 g de babeurre (lait fermenté)
  • sucre glace pour saupoudrer
  1. Préchauffer le four à 180°C. Graisser et fariner le moule ou y placer des caissettes en papier.
  2. Laver, peler et râper les carottes. Mélanger-les aux noisettes, au pavot, au zeste et au jus de citron ainsi qu'aux épices.
  3. Dans un saladier, mélanger la farine, la levure chimique, le bicarbonate et la pincée de sel. Battre l'oeuf et le sucre dans un deuxième saladier, jusqu'à ce que le mélange soit crémeux. Incorporer l'huile et le babeurre au mélange précédent, puis la préparation à la carotte et enfin celle à la farine. Mélanger avec une cuillère en bois ou un fouet, juste assez longtemps pour que tous les ingrédients soient humides.
  4. Remplir les moules jusqu'au 3/4 et enfourner pour 20-25 minutes, jusqu'à ce qu'ils soient bruns-dorés. Sortir du four, laisser reposer 5 min. Sortir les muffins du moule et laisser refroidir avant de saupoudrer de sucre glace.

Ps : Bientôt un message sur ma petite virée à Paris : un petit tour chez Ladurée, Fauchon, Hédiard et Lafayette Gourmet....



S'il y a bien un aliment que j'adore c'est la...châtaigne. Vous pensiez que ce billet serait dédié à la patate douce? Il l'est. Car si vous aimez la châtaigne vous ne pouvez qu'adorer la patate douce. Sa saveur sucrée et sa texture farineuse m'ont toujours rappelé le petit goût typique que l'on retrouve dans la crème de marron et qui accompagne dans mon esprit l'odeur du faisan dans sa marmite et l'acidité des pommes aux airelles. Exotique la patate douce? Automnale, aussi. Et avec le temps qu'il fait en ce moment en Belgique, bah, je me permets de m'avancer de quelques mois dans le temps...

Mais qu'est-ce que la patate douce? Déjà, contrairement à ce que l'on pourrait croire, la patate douce n'est pas apparentée à la pomme de terre. Elle appartient à la famille des convolvulacées et est consommée depuis les temps préhistoriques. On a même retrouvé des restes de patate vieux de 10 000 et 12 000 dans une grotte du Pérou (ne me demandez pas à quoi ça ressemble de restes de patate vieux de 10 000 ans, pitié) ! Aujourd'hui la patate douce, qui comporte plus de 400 variétés, est un aliment de base, aussi bien en Asie qu'en Amérique latine, d'où elle est probablement originaire, et dans l'ensemble des régions tropicales.

A raison d'environ 105kcal les 100g, la patate douce est très riche en vitamine A et en béta-carotène. Il en existe deux catégories, celles dont la chair est sèche et celles dont la chair est humide. Sa mince peau comestible, lisse ou rugueuse, est blanche, jaune, orange, rouge ou pourpre; sa chair est blanche, jaunâtre ou orangée. Les tubercules se mangent toujours cuits, comme les pommes de terre, préparés en plats salés ou sucrés, tandis que les feuilles sont consommables à la manière des épinards.

Mais attention, les patates douces se conservent moins bien que les pommes de terre ! Il faut les conserver jusqu'à deux semaines, au sec et dans un endroit frais et bien ventilé, à l'abri de l'humidité et de la lumière. Si elles sont conservées au réfrigérateur, la chair va se décolorer lorsque vous la cuirez.

Pour cette délicieuse purée, j'ai été obligée d'employer deux sortes différentes, une à chair blanche et l'autre à chair orangée, ce qui explique la texture un peu grumeleuse. En tant normal, je n'aurais employé que la variété orangée (kumera) pour une purée bien crémeuse et d'un bel orange pétant !



Délicieuse purée de patates douces

Réduire 1.5 kg de patates douces (cuites à l'eau) avec 2 bonnes cuillères à café de miel, 1 cup (250 ml, j'en ai mis un peu moins) de crème fraîche, 1/2 cuillère à café de thym et 2 cuillères à café de paprika jusqu'à obtenir une consistance crémeuse. Servez avec une noix de beurre, en accompagnement d'agneau et d'une salade d'épinard, par exemple.

Source : Donna Hay magazine


Ca mérite des félicitations là. La tentation était forte vous savez... J'étais à ça près de poster un billet de plus sur les muffins !

Pour ce beau poulet rôti, dont la recette sort du magazine australien Donna Hay (ramené des US), la marche à suivre est simple :

  • un beau poulet entier (1.3 kg environ)
  • 2 gousses d'ail, tranchées + ou - finement
  • 1/2 cup de feuilles d'estragon (bon, vous y allez au pif et ce sera bien)
  • sel de mer et poivre noir moulu
  • 80 g de beurre
  • 1/4 cup de jus de citron
  • 2 càs de vin blanc (optionnel)
  • 1 gousse d'ail supplémentaire, écrasée
  • 2 càs d'huile d'olive

Préchauffer le four à 220°C. Utiliser un petit couteau bien aiguisé pour pratiquer des entailles sur la poitrine et dans les cuisses du poulet. Attacher les pattes avec du fil de cuisine (j'ai sauté cette étape). Emplir chaque entaille avec l'ail et l'estragon et assaisonner avec le sel et le poivre. Placer le beurre, le jus de citron, le vin, l'huile et l'ail supplémentaire dans une petite casserole sur feu doux et remuez jusqu'à ce que le beurre soit fondu. Placer le poulet sur une grille dans un plat en métal (direct dans n'importe quel plat pour moi) et verser dessus le mélange au beurre. Rôtir pendant 35-40 minutes ou jusqu'à ce que la peau soit dorée et que tout le poulet soit cuit (insérez une pique en métal dans la partie la plus épaisse, s'il s'en échappe un jus clair, le poulet est cuit). Sert 4 personnes.





Encore des muffins ! Gourmande? Moi? Que celui qui n'a jamais assisté à un débordement de courgettes dans son potager lance la première pierre ! Arg. Ca faisait mal ça ! J'ai tendance à oublier que tout le monde n'a pas la chance de passer ses matinées à arracher des mauvaises herbes et à extraire des limaces ivres d'un verre de bière baveux (truc infaillible, mais immonde, pour s'en débarrasser)... Alors, d'accord, j'ai pêché par gourmandise. Mais quoi ! C'était pour le progrès de la science ! Maintenant vous savez que les courgettes en version muffins sucrés aux noisettes, bah c'est vachement bon. Rassurez-vous, on ne la sent pas du tout dans le gâteau car elle se contente d'ajouter moelleux et couleur, ce que vous ne lui reprocherez pas, n'est-ce pas? Bref, un bon moyen de faire manger de la courgette aux récalcitrants aux légumes ou aux amateurs de noisette...

Muffins à la courgette et aux noisettes

Pour 12 muffins

  • 250 g de courgette
  • 200 g de farine
  • 2 1/2 càc de levure chimique
  • 1/2 càc de bicarbonate de soude
  • sel
  • 100 g de noisettes moulues
  • 1 oeuf
  • 100 g de sucre
  • 1 sachet de sucre vanillé
  • 150 g de crème aigre
  • 80 ml d'huile
  • 4 càs de jus d'orange
  • 50 g de citron confit en petits dés (optionnel, berk)
  • 50 g d'orange confite, en petits dés (optionnel, berk)
  • sucre glace pour saupoudrer
  1. Préchauffer le four à 180°C. Graisser et fariner le moule ou placer des caissettes en papier dans les cavités. Laver les courgettes, les sécher et les raper finement.
  2. Mélanger la farine avec la levure chimique, le bicarbonate et une pincée de sel. ajouter les courgettes et les noisettes. Dans un autre bol, mélanger l'oeuf avec le sucre, le sucre vanillé, la crème aigre, l'huile et le jus d'orange. Ajouter les fruits confits.
  3. Incorporer le mélange précédent au premier mélange et travailler avec le fouet ou une cuillère en bois, juste assez pour que tous les ingrédients soient humides.
  4. Remplir les cavités du moule jusqu'aux 3/4 maximum. Enfourner les muffins pour 20-25 minutes, jusqu'à ce qu'ils aient atteint une couleur brune et dorée.
  5. Sortir les muffins du four et laisser reposer 5 minutes dans le moule. Les sortir du moule et les mettre à refroidir sur une grille avant de les saupoudrer de sucre glace.





Bon, j'avoue, je ne suis pas très présente sur ce blog en ce moment. C'est que d'un côté, j'ai envie de vous résumer mon voyage en Amérique, et que, comme d'hab', Blogger décide alors de n'en faire qu'à sa tête (qu'est-ce qu'il peut bien avoir contre de pauvres gratte-ciels new yorkais?) et, de l'autre, j'ai hâte de poster de nouvelles recettes. Comme je suis un peu à court de patience voici une recette dont j'avais déjà chargé les photos.

L'originalité de ces muffins provient bien sûr du basilic et du vinaigre balsamique. Quelle idée ? Non non, tout ça s'accorde très bien avec les fraises ! J'ai aimé ces muffins, de même que toute la famille (excepté Cédric), bien que je ne sois pas sûre de vouloir en refaire tous les jours. Disons que j'ai trouvé le goût intéressant, si pas subtil. Attention à ne pas trop mouiller avec la marinade lorsque vous remplirez les moules, au risque de devoir faire face à de grosses difficultés au démoulage (-> muffins décapités)!


Muffins aux fraises et au basilic

Pour 12 muffins

  • 350 g de petites fraises
  • 10 belles feuilles de basilic
  • 2 sachet de sucre vanillé
  • 2 càs de balsamico bianco (vinaigre balsamique blanc)
  • 200 g de farine
  • 2 càc de levure chimique
  • 150 g de sucre
  • 200 g de crème fraîche
  • 80 g de beurre fondu
  • 1 pincée de sel
  • 2 oeuf

pour la garniture (on s'en passe très bien)

  • 6 fraises
  • 1 blanc d'oeufs
  • 1 peu de sucre
  1. Laver les fraises, les sécher et les équeuter. Couper le basilic en fines lanières et le mélanger au sucre et au vinaigre. Laisser les fraises mariner dans ce mélange, couvertes, pendant 30 minutes.
  2. Préchauffer le four à 180°C. Graisser les moules ou placer des caissettes en papier à l'intérieur.
  3. Mélanger la farine et la levure chimique. Dans un saladier, mélanger le sucre, la crème fraîche, le beurre et le sel. Ajouter les oeufs. Incorporer ce mélange à la farine.
  4. Déposer une càs de pâte dans chaque cavité du moule. Répartir les fraises sur la pâte et appuyer légèrement. Mouiller d'un peu de marinade (pas trop) et couvrir du reste de pâte. Enfourner pour 20 à 25 minutes. Laisser reposer 5 minutes dans le moule, sortir les muffins et les placer sur une grille.
  5. Pour le décor, laver les fraises, les sécher et les équeuter (si désiré). Enduire les fruits d'une très fine couche de blanc d'oeufs et les saupoudrer de sucre. Laisser sécher. Couper les fraises en deux et décorer chaque muffins d'une demi fraise.



Vous le savez déjà, j'ai passé les trois dernières semaines en Amérique. Mais pas n'importe où. Na. Pour découvrir la terre d'Elvis la petite Audrey elle est allée se caser dans un chalet enfoui au beau milieu d'une réserve naturelle des Pocono's. Et c'est quoi les Pocono's? C'est la chaîne montagneuse qui regroupe les "counties" de Carbon, Wayne, Pike et Monroe de Pennsylvanie. Plus précisément, c'est Lake Harmony, de Carbon County, qui m'a accueilli. Là.



En fait, non, c'était plutôt là...


Typique, le drapeau américain à côté de la porte ! Cette charmante maison appartient à Dan et à Giny, qui avec leur petite fille Sam (venue tout droit de Caroline du Nord), se sont fait un devoir de me faire découvrir l'hospitalité américaine et que je remercie infiniment pour les moments extraordinaires que j'ai passé avec eux. Et voici la petite famille réunie devant, devinez quoi... Des hamburgers, bien sûr. On ne se refait pas :p

Remarquez le petit bol rempli d'une sauce brunâtre juste derrière la planche en bois. Ca, c'est la "Secret-sauce" de Dan, qui m'a fait l'immense honneur de m'en révéler la composition. Malheureusement, étant tenue au secret, je ne peux vous en dévoiler le contenu, et, franchement, vous ne voulez même pas le savoir. Allez, je dirai, juste que ça implique une bonne dose de mayo, une immense dose de sucre brun, du ketchup et de la moutarde. Est-ce que j'ai goûté? Oui. C'était comment? Américain (ça résume beaucoup de chose).

Revenons à nos moutons. Car ce billet était supposé dédié à Giny, à gauche sur la photo. N'a-t-elle pas l'air innocente, Giny? On se laissera facilement tromper par son doux sourire. Et par ses cookies. Et par ses dons de couturières. Et par ses confitures. Elle a tout de la gentille grand-mère américaine, n'est-ce pas? Tut tut. Ne te fourvoies pas, lecteur. Si tu n'as pas vu Giny entrer dans un casino, tu n'as pas vu Giny. Si tu n'as pas vu Giny devant sa playstation, tu n'as pas vu Giny. Là j'aurais bien mis une photo mais blogger fait à nouveau des siennes, il faudra donc me croire sur parole quand je vous dis que Giny, quand elle joue, elle fait peur. Mais pas quand elle cuisine. Et on va même écheveler les centaines de buissons de myrtilles qui entourent sa maison avec grand plaisir si on sait qu'elle va en faire des muffins...

Avis à tout ceux qui font rouler la bille de la souris et dont les yeux survolent tout le blabla pas intéressant, le paragraphe qui parle (finalement) des muffins est ICI. Les muffins de Giny sont tout simples, pas trop sucrés, mais juste assez, et bien moelleux. La petite croûte de sucre qui les recouvre est indispensable ! Basiques mais bien agréables au petit déjeuner :)



Les muffins aux myrtilles de Giny

Désolée, pour les mesures ce sera en cups mais pas de souci, Estelle vous explique tout ça.

3/4 cup de lait
1/2 cup d'huile végétale
1 oeuf
2 cups de farine ou de farine de blé entière
1/3 cup de sucre
3 càc de levure chimique
1/2 càc de sel
1 cup de myrtilles fraîches ou 3/4 cup de myrtilles surgelées, décongelées et bien égouttées

Préchauffer le four à 200°C. Graisser 12 moules à muffins. Battre le lait, l'huile et l'oeuf. Incorporer la farine, le sucre, la levure chimique et le sel, tous en même temps, en battant juste assez pour que toute la farine soit humidifiée (la pâte sera grumeleuse). Ajouter les baies. Répartir la pâte dans les moules. Saupoudrer de sucre. Cuire jusqu'à ce que les muffins soient dorés, 18 à 20 minutes. Les sortir immédiatement des moules et les laisser refroidir sur une grille.

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