Yep, cette fois, moi aussi je me prête au dernier jeu de la blogosphère ! Alors voici la vue de ma chambre :

Du mini balcon, sur lequel on peut pas se tenir...

A gauche...

A droite...

Et en bas...

Kyra, prête à bondir sur le pauvre lapin qui osera pointer son nez hors du buisson le plus proche... Sale bête.

Comme quoi, il y a tout de même des avantages à se lever à 6 h du mat' pour arriver à 8h30 pile dans l'auditoire ! Quitte à prendre le train, le métro et le bus, à supporter Papa et Maman encore un petit moment et à dire au revoir à quelques sorties tardives en ville (pas toutes hein, pas folle !), je garde mes arbres et mon abruti de chien ! Suis une fille de la campagne mwa ;)



Beaucoup d'entre nous l'ont découvert cet été ou ont choisi de surfer sur la vague et de se familiariser avec lui, le déclinant de multiples façons. Le wraps, c'est l'ami des journées caniculaires, celui qui s'enroule en moins de trois secondes, qui laisse place à toutes les fantaisies et à toutes les envies, qui s'invite aux pique-niques, dans les bentos et même à table. Pourtant, une fois la bise venue, le temps des ragoûts et des marrons apparu, de wraps nous pourrions nous trouver dépourvus...

Pas sûr. Une semaine déjà que je suis entrée à l'université et que je me plie à ses horaires impossibles, aux longues heures, assise au beau milieu d'un auditoire de 500 personnes, sentant dans ma nuque les soupirs du voisin de derrière, les narines assaillies par une multitude d'odeurs corporelles plus ou moins musquées et les oreilles envahies du concert de gargouillements alentours, l'heure de midi approchant... ou à faire la file pour parvenir à mettre la main sur ces damnés syllabi qui ne veulent pas s'arrêter de s'empiler. Les voilà déjà arrivés à mi-cuisses ! Et je ne suis pas naine. Bref, la vie estudiantine dans ses débuts a beau être excitante et/ou effrayante, je sens que je vais bientôt saturer sur les paninis et les cornets de pâtes quatre-fromages achetés entre deux cours... Et au fur et à mesure que l'heure du ras-le-bol approche, je vois la petite boîte à bento sortir lentement de deux mois d'hibernation et attendre patiemment le jour où, son règne restitué, elle retrouvera ses wraps, ses couscous maison, ses sandwichs complets, ses salades et tous ces petits plats, froids certes, mais tellement plus réconfortants !

Alors pour des wraps forts en goût, pour varier du classique sandwich au thon et pour un repas sur le pouce, en ballade, à l'école ou au bureau....

Wraps au thon à la ricotta

Pour 3 ou 4 wraps
Préparation : 10 minutes

  • 3 ou 4 grands wraps
  • 1 boîte de thon au naturel (200g)
  • 150 g de ricotta
  • 50 g tomates légèrement séchées à l'huile (poids égoutté)
  • 2 c. à soupe de câpres (optionnel)
  • 2 c. à soupe de jus de citron
  • 4 belles feuilles de salade romaine
  • sel et poivre
  1. Egouttez soignement le thon en le pressant un peu pour éliminer un maximum de liquide. Versez-le dans une assiette creuse et émiettez-le à la fourchette.
  2. Ajoutez les tomates hachées, la ricotta, les câpres et le jus de citron. Mélangez bien et rectifiez l'assaisonnement.
  3. Hachez les feuilles de salade, lavez-les et essorez-les.
  4. Répartissez la salade de thon sur les wraps; étalez-la en une fine couche. Etalez la salade par dessus et enroulez le tout, bien serré.
  5. Coupez les roulades en deux et enveloppez-les dans du papier alu ou autre. Tenez au frais jusqu'au moment du repas.

Notes : Mieux vaut éviter les tomates séchées à l'huile classiques, trop sèches.

Source recette : Télé-Moustique


Ah ces petits biscuits au sésame, encore un coup de coeur ! Le petit goût de "reviens-y" du sésame grillé associé à l'arôme presque imperceptible de l'amande amère... J'ai bien failli tomber par terre lorsque j'ai croqué dans l'un d'eux, à peine sorti du four. D'une simplicité extrême et pourtant si addictifs, vous n'en reviendrez pas ! C'est la perfection même en matière de biscuits pour le thé, ceux dont on aimerait toujours avoir une boîte à portée de main.

Juste une remarque, prenez bien l'oeuf petit car avec celui que j'ai utilisé il a fallu que j'ajoute une bonne dose de farine avant d'obtenir une pâte susceptible de se laisser rouler sur une feuille de papier sulfurisé...

Biscuits croustillants au sésame

Pour une petite 50aine

Préparation : 2x10 min (3 heures à l'avance)

Cuisson: 10 min

  • 40-50 g de graines de sésame (je crois que j'en ai employé plus que ça)
  • 1 petit oeuf
  • 200 g de farine fermentante (farine à levure incorporée)
  • 125 g de sucre semoule
  • 125 g de beurre bien mou
  • 1 c. à café d'extrait d'amandes amères
  • 1 pincée de sel
  1. Travaillez bien au fouet le beurre, le sucre, l'extrait d'amandes et l'oeuf. Ajoutez ensuite le sel et la farine; mélangez jusqu'à obtention d'une pâte homogène. Déposez-la en longueur sur une feuille de papier sulfurisé (j'ai même légèrement beurré la feuille, par mesure de précaution). Enroulez-la en vous aidant de la feuille pour lui donner la forme d'un boudin bien serré de 3 cm de diamètre. Laissez reposer 3 heures au frigo.
  2. Coupez le boudin de pâte en tranches de 5 mm d'épaisseur que vous passez, recto verso, dans une assiette contenant les graines de sésame. Déposez les biscuits ainsi obtenus au fur et à mesure sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé, en ayant soin de bien les espacer.
  3. Faites cuire 10 min à four chaud (préchauffé sur T°6-180°C).
  4. Laissez refroidir complètement sur une grille et conservez-les éventuellement dans une boîte hermétique.




Oulala, le gros gros coup de coeur ! C'est fou. Je suis toujours stupéfaite de voir à quel point les bons vieux gâteaux de grand-mère, bien rustiques avec leurs fruits de saison parviennent à chaque fois à apporter cette grosse bulle de chaleur, cette bouffée de bonheur à la première bouchée moelleuse. On a beau s'amuser avec des cakes à la courgette et au chocolat, des feuillettés au matcha, des cookies aux haricots rouges, des chic et des chac, c'est en revenant aux classiques que je me rends compte qu'ils sont indétrônables. Alors voici un délicieux gâteau aux reines-claudes, merveilleusement moelleux et légèrement épicé grâce à la touche de cannelle. Miam !


Gâteau aux reines-claudes

Pour 8 personnes
Préparation : 20 min
Cuisson : 1h

  • 500 g de reines-claudes (j'en ai mis un peu plus)
  • 4 oeufs
  • 200 g de fromage blanc
  • 250 g de farine fermentante
  • 200 g de cassonade blonde
  • 4 c. à soupe d'huile d'arachide (tournesol pour moi)
  • 1/2 c. à café de cannelle en poudre
  • une pincée de sel
  1. Mélangez au fouet électrique le fromage blanc, l'huile, la cassonade et 2 oeufs. Ajoutez la farine, le sel et la cannelle; fouettez à nouveau et terminez en ajoutant les 2 autres oeufs. Fouettez bien le tout jusqu'à ce que la pâte soit parfaitement homogène.
  2. Tapissez le fond d'un moule à manqué d'un disque de papier cuisson, graissez les bords et versez-y la pâte.
  3. Coupez les reines-claudes en deux en les dénoyautant et disposez-les bien serrées à la surface du gâteau, côté bombé vers le haut. Faites cuire 1h à four chaud (préchauffé sur th.5 - 150°C).
  4. Laissez tiédir un peu avant de démouler sur une grille.
  5. A déguster à température ambiante.

Note : Si vous en trouvez, utilisez de préférence la cassonade Candico, qui donne un délicieux petit goût caramélisé aux pâtisseries.

Source recette : Télé-Moustique :p





Barbichounette tu m'énerves ! C'est incroyable, il n'y a pas une recette du livre d'Eric Kayser que nous n'ayons pas essayée ou eu envie d'essayer plus ou moins en même temps ! La tarte aux courgettes et au chèvre, celle aux framboises et au chocolat blanc et celle au caramel. Le problème étant qu'à chaque fois tu me devances dans les billets ;) Sérieux, c'est trop bizarre, il doit y avoir un lien télépathique franco-belge qui nous unisse... D'ailleurs, s'il y avait moyen de partager le talent ce serait pas mal non plus, parce qu'il faut dire qu'en général mes interprétations ont l'air bien pitoyables comparées aux tiennes !

Bon, je me décide tout de même à poster cette recette qui ne figure pas encore sur le beau blog de Barbichounette. Enfin je crois.

En gros, cette tarte était vraiment excellente mais je dois avouer préférer la version classique, aux pommes, bien moins sucrée. La mangue est un fruit que j'aime tant, que ça me fend presque le coeur d'avoir à la dénaturer en gâteau... Note que, au final, la tarte se tient merveilleusement bien et l'effet est fort joli !

Faut que je vous dise aussi, j'ai triché. Au lieu de faire la pâte à croissant, j'ai simplement acheté un rond de pâte feuilletée. Ca marche impec' mais j'adjoins tout de même la recette de la pâte de M. Kayser.

Tarte Tatin à la mangue

Temps de préparation : 20 minutes

Temps de cuisson : 1h10

Temps de repos : 10 minutes

Moule à manqué de 24 cm de diamètre

  • 200 g de pâte à croissant (voir plus bas pour la recette) ou un rond de pâte feuilletée du commerce
  • 150 g de sucre
  • 75 g de beurre
  • 1 cuillerée à café de gingembre en poudre
  • 2 mangues pas trop mûres

Préchauffez le four à 160°C (th. 5-6).

Faites fondre le sucre en poudre à sec dans le moule jusqu'à l'obtention d'un caramel ambré. Ajoutez le beurre petit à petit et le gingembre en poudre. Laissez refroidir.

Ma version : Préparez le caramel et ajoutez-lui le beurre et le gingembre dans une casserole. Versez rapidement dans le moule en faisant attention aux projections.

Epluchez les mangues. Coupez des tranches en tournant autour du noyau et déposez-les en rosace dans le moule à manqué. Enfournez 30 minutes.

Otez le jus rendu par les fruits pendant la cuisson. Recouvrez de la pâte à croissant. Piquez-la avec une fourchette et faites cuire à nouveau 30 minutes.

Laissez la tarte reposer 10 minutes avant de la retourner sur un plat.

La recette conseille de servir aussitôt avec de la crème fraîche fouettée au gingembre et aux zestes de citron vert.

Pour la pâte à croissant

Temps de préparation : 30 minutes

Temps de réfrigération : 1 heure

Temps de repos : 1 heure

Pour 4 tartes carrées de 24x24 cm ou rondes de 26 cm de diamètre ou encore 20 croissants

  • 300 g de farine type 55
  • 250 g de farine type 45
  • 17 g de levure boulangère
  • 70 g de sucre semoule
  • 1 oeuf
  • 225 g de beurre ramolli
  • 10 g de sel

Dans le bol d'un robot mélangez les farines avec la levure, le sucre, l'oeuf, 20 cl d'eau, 25 g de beurre ramolli et le sel. Pétrissez pendant 10 minutes.

Roulez la pâte en boule, filmez-la et laissez reposer 1 heure au réfrigérateur.

Etalez la pâte au rouleau. Posez 200 g de beurre au centre, rabattez les côtés dessus. Etalez à nouveau en une bande. Pliez-la en deux. Renouvelez la même opération à deux reprises.

Laissez reposer la pâte 1 heure à température ambiante. Abaissez un morceau de pâte selon son utilisation et filmez le reste pour le garder au congélateur.



Honnêtement, cette recette m'a un petit peu déçue. C'est la première fois que je faisais un clafoutis salé et je m'attendais à quelque chose d'un peu moins sec, avec légèrement plus de goût. Bon, c'est pas grave, il est tout de même bon et ça m'a permis de mettre fin au dévergondage de la ciboulette et de l'estragon dans le potager. Même pas besoin de porno chez moi, ça s'en donne à coeur joie dans le jardin. Après le fruit illégitime de l'amour entre courgettes et potirons, voilà que les herbes aromatiques deviennent inséparables...

Au fait, c'est encore une recette du Hors Série de Cuisine Actuelle.



Petits clafoutis aux deux saumons

Pour 4 personnes

  • 300 g de filet de saumon frais
  • 150 g de saumon fumé
  • 2 oeufs
  • 15 cl de lait entier
  • 15 cl de crème liquide
  • 30 g de beurre
  • 80 g de cantal
  • 1 bouquet de ciboulette
  • 80 g de farine
  • sel, poivre blanc
  1. Préchauffez le four à th.6 (180°C). Découpez en dés le filet de saumon et en lanières le saumon fumé. Coupez le cantal en lamelles au couteau économe. Lavez, épongez le ciboulette et ciselez-la.
  2. Préparez la pâte : dans un saladier mettez la farine, du sel et du poivre. Ajoutez les oeufs et mélangez au fouet jusqu'à obtenir une pâte lisse et homogène. Incorporez le lait et la crème liquide. Ajoutez la ciboulette ciselée.
  3. Beurrez quatre petits plats à gratin et répartissez-y les dés de saumon, les lanières de saumon fumé, le cantal et la pâte. Enfournez pour 20 à 25 min et servez bien chaud.



Après une petite semaine passée à arpenter les rues de la plus belle ville du monde, à contempler les statues de magnifiques hermaphrodites endormis et à faire d'interminables queues pour entrer dans un Vatican délaissé par le Pape (en "mission" en Bavière), me voilà de retour de Rome ! Ce que j'en retiens? Le souvenir des meilleures glaces, des meilleures pizzas et des meilleures pâtes de ma vie ! Et peut-être aussi, entre deux grattacheccas, celui de quelques colonnes ioniques, d'une ou deux fontaines et d'une poignée d'églises ou de basiliques avec leur lot de fresques et de mosaïques... :p Si jamais vous vous décidez pour un petit week-end à Rome, n'hésitez pas à m'envoyer un petit mot, j'ai fais le plein de bonnes adresses !

Ah, la vue de la terrasse du capitole, occupée à siroter un café freddo... Et celle du haut du château Saint-Ange ou de la coupole de St-Pierre... Je ne m'en remets pas !

Juste avant de partir pour l'Italie, j'avais fait ce clafoutis avec des mirabelles qu'on trouvait alors en abondance. Si vous parvenez encore à mettre la main sur ces prunes, dépêchez-vous ce sont les toutes dernières, car comme un séjour à Rome, la saison des mirabelles est désespérément courte !

Clafoutis aux mirabelles et aux amandes

Pour 6 personnes

  • 750 g de mirabelles
  • 60 g d'amandes en poudre
  • 120 g + 2 c. à S. de sucre
  • 3 oeufs entiers + 1 jaune
  • 2 dl de crème fraîche
  • 1 c. à s. rase de farine
  • une noix de beurre
  1. Beurrez un moule à tarte ou un grand plat à four. Couvrez le fond avec les mirabelles dénoyautées.
  2. Travaillez la farine, les 120 g de sucre et les amandes en poudre au fouet avec la crème fraîche, jusqu'à obtention d'un mélange homogène. Ajoutez les trois oeufs et le jaune, mélangez bien.
  3. Versez cette crème sur les mirabelles et enfournez (four préchauffez sur T°5-150°C). Comptez 45 min (10 de plus pou moi) de cuisson pour que la clafoutis soit pris et légèrement doré.
  4. Saupoudrez-le de 2 c. à s. de sucre à sa sortie du four.
  5. Dégustez tiède ou froid.



Encore une recette du Hors Série de Cuisine Actuelle. Pour ce délicieux clafoutis, j'ai utilisé des quetsches mais n'importe quelle prune conviendra ! Ah oui, un conseil, ne hachez pas les pistaches trop grossièrement mais plus finement que sur la photo car chaudes elles perdent de leur croquant et ne le retrouvent qu'une fois le crumble refroidit.

Maintenant, je vous dis à lundi, après une petite virée à Rome :D Pizzas, prenez garde !

Crumble pistaché aux prunes

Pour 4-5 personnes

  • 800 g de prunes
  • 125 g de farine
  • 100 g de beurre +15g
  • 100 g de cassonade + 1 cuil. à soupe
  • 70-80 g de pistaches
  1. Préchauffez votre four sur th.6 (180°C). Hachez les pistaches. Mélangez du bout des doigts dans un saladier la farine, le beurre coupé en parcelles, la cassonade et les pistaches en effritant la préparation avec vos mains.
  2. Rincez les prunes. Coupez les en deux, ôtez les noyaux. Disposez-les dans un plat beurré puis saupoudrez-les de cassonade. Recouvrez avec le crumble.
  3. Enfournez et laissez cuire environ 30 min. Servez tiède ou froid.


"Ca a quelque chose de marocain..." me dit ma mère.

Il y a deux choses que ma chère et tendre mère abhorre dans la cuisine marocaine. La semoule. Et les pois chiches. Et ça, les pois chiches, elle déteste vraiment. Me demandez pas pourquoi, surtout qu'ils ne sont pas réputés pour avoir un goût particulièrement agressif... Le fait est que si elle voit des pois chiches, un choeur de muezzins se met à résonner dans ses oreilles et c'est l'image vacillante de la Koutoubia qui envahit son champ de vision. Le humus peut bien provenir du Liban et tant pis pour Neckermann qui fera pas d'affaires avec elle, un pois chiche et ça y est, ma mère, elle est à Marrakech !

Elle a donc trempé sa petite cuillère dans ce dip, a goûté et a déclaré que c'était marocain et donc, qu'elle n'aimait pas. Attention, ne me méprenez pas, elle adore le Maroc, c'est juste le couscous qui ne passe pas... Mon père venait de décréter qu'on ne lui ferait pas manger de cet espèce de pain plat, ni de cette substance orangée qui ne lui inspirait pas confiance. Sur ce, il a continué à tartiner son pain de campagne de marmelade d'orange... L'air suppliant, les yeux remplis d'espoir, je me suis retournée vers Cédric qui, chose assez rare pour être soulignée, n'avait pas émis un son depuis plusieurs minutes. Raté, je t'ai pas oublié mon petit Cédric.

"Toi, tu vas goûter, hein?"

"Mais Audreeyyyyyyy, tu sais bien que je déteste la patate douce !"

"On la goûte même pas, on sent surtout les pois chiches !"

"J'aime pas les pois chiches."

Là j'ai abandonné. Le lendemain, en allant au supermarché, j'ai fait une réserve de pains pitas et de viande à pita et trois jours de suite, midi et soir, j'ai mangé de ce dip à la patate douce, terminant un à un les quatre pots remplis. Après une semaine de cure de désyntox, sans patate douce, ni pois chiche, maintenant qu'il fait gris et moche, je n'ai vraiment envie que d'une chose, une bonne pita, et mon humus orange au bon goût d'ail et de cumin pour me retrouver sous le soleil de plomb de la place Jemâa el-Fna...

Dip à la patate douce

Amenez 500 g de patates douces coupées en morceaux à ébullition dans une casserole remplie d'eau, diminuez la température et laissez cuire à petits bouillons pendant 10-12 minutes ou jusqu'à ce qu'elles soient tendres. Placez les patates, 400 g de pois chiches en boîte égouttés, 2 gousses d'ail écrasées, 1 cuillère à café de cumin, le jus d'1/2 citron (ou d'un citron entier, 1/4 de cup en théorie), 1/4 de cup (environ 60 ml) d'huile d'olive, du sel de mer et du poivre noir selon le goût dans le mixer et mixez jusqu'à obtenir un dip lisse et crémeux. Servez chaud avec du pain pita.


Un gâteau renversé vraiment top slurp ! Chaud, je trouvais la pâte un peu trop sèche et gâteau mais froid... miam ! L'acidité de la rhubarbe et la pâte imibibée de caramel, simple mais bon :) En plus, gros avantage, pas de caramel à faire, le front trempé de sueur et la peur au ventre, mais juste un petit sirop qui va dorer bien tranquillement... Simplissime.

Gâteau renversé à la rhubarbe

  • 250 g de sucre en poudre
  • 250 g de rhubarbe, coupée en tronçons de 2 cm
  • 1 petite pomme granny-smith, pelée épépinée et coupée en dés
  • 2 oeufs
  • 40 g de sucre glace
  • 1/2 cuil. à café d'essence de vanille
  • 100 g de beurre fondu et revenu à température ambiante
  • 125 g de farine avec levure incorporée
  1. Préchauffer le four à 180°C. Graisser légèrement un moule à manqué de 20 cm de diamètre et tapisser le fond (juste le fond) de papier sulfurisé.
  2. Mettre le sucre en poudre dans une petite casserole avec 80 ml d'eau et faire chauffer à feu doux en remuant de temps en temps jusqu'à dissolution du sucre. Augmenter le feu pour obtenir un caramel clair qui foncera au four. Le verser dans le moule puis répartir dessus la rhubarbe et la pomme en appuyant légèrement.
  3. Travailler les oeufs, le sucre glace et l'essence de vanille au batteur électrique jusqu'à ce que le mélange soit mousseux. Incorporer le beurre fondu. Tamiser la farine au-dessus et mélanger pour obtenir une pâte molle. En recouvrir les fruits en veillant à ne pas les déplacer.
  4. Faire cuire environ 45 minutes : le dessus du gâteau doit être pris. Passer une lame de couteau tout autour et démouler délicatement sur une grille ou un plat, sans attendre afin que le caramel ne colle pas au moule en refroidissant. Servir chaud.

Note : On peut très bien remplacer les pommes et la rhubarbe par des prunes coupées en deux, dénoyautées et émincées, disposées décorativement ou hasard sur le caramel. Ca aussi ça doit être vachement bon !

Source recette : Le Grand Livre des Desserts, Pains et Tartes salées

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